Patagonie et Terre de Feu, si près de l’Antarctique

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On pensait que la route qui traversait la Terre de feu jusqu’à Ushuaïa était magnifique. Et bien en fait, pas vraiment. A part les deux dernières heures à travers les montagnes, lacs, forêts et glaciers entourant Ushuaia, c’est le calme plat pendant plus de 10h. On est dans l’extrême Sud de la Patagonie, et il n’y a vraiment pas grand-chose : d’immenses prairies toutes plates qui servent d’assiette à de nombreux moutons, et pas un seul arbre.

Et manque de pot, cette route interminable avec deux passages de frontière (sortie du Chili puis quelques kilomètres plus loin entrée en Argentine), nous allions l’emprunter quatre fois, deux fois dans chaque sens !

 

L’insupportable ville d’Ushuaïa en haute saison

201412 - Argentine - 0001Il est important déjà de préciser que, contrairement à ce qu’elle prétend être, Ushuaïa n’est pas le « bout du monde ». C’est effectivement très très loin, mais la ville de Puerto Williams, sur l’Isla Navarino au Sud d’Ushuaïa, est encore plus australe. Et il existe encore au-delà, presque jusqu’au Cap Horn, de petits hameaux chiliens toujours habités. Mais comme Ushuaïa est un peu plus accessible, notamment avec son aéroport « international », et surtout bien meilleure en marketing, une immense foule de touristes s’y rend chaque année à la période où le climat est le meilleur, entre décembre et février.

 

Nous avons subi de plein fouet ce phénomène et ses effets collatéraux : prix exorbitants et hôtels surchargés.

Sur les sept nuits que nous avons passées à Ushuaïa au total, il n’y a qu’une fois où nous n’avons pas eu à changer d’hôtel le lendemain. Sinon, chaque matin, c’est le même jeu. A 10 heures, il faut partir arpenter les rues de la ville et demander à toutes les auberges qu’on croise si elles ont de la place pour le soir, ou le lendemain, ou les deux. Et surtout quel est le prix du lit, car le tarif minimal que l’on a trouvé (180 pesos – 14 € environ) est trois fois supérieur à ce qui se fait en Patagonie par exemple.

On aura ainsi testé 5 hôtels en 7 nuits, avec un coup de cœur : l’Antartica Hostel, et quelques vrais déchets : le Lupinos notamment.

 

Autre phénomène que l’on a constaté, les hostels de cette ville sont trustés par des colonies de jeunes touristes israéliens. Mais pourquoi sont-ils si nombreux ici ? A la louche, ils représentaient environ 70% des clients dans la plupart des hostels où nous avons été !

Et malheureusement, ils ont souvent été fidèles à leur mauvaise réputation : de grands groupes très bruyants, sans gène, sans respect ni pour les autres clients, ni pour le personnel des hostels.

Et dernier point concernant les hostels, mais qui probablement concerne toute la ville : la qualité du réseau wifi laisse à désirer, ce qui est parfois pénible.

 

A part cela, il n’y a rien de particulièrement remarquable à faire dans la ville-même, à part se faire plumer dans nombre de restaurants. Leurs spécialités : faire payer la sauce des pâtes en supplément des pâtes, par exemple, plus un petit forfait à la fin pour chaque couvert, tout en réclamant le pourboire derrière. Question magie des prix, les Américains ont trouvé un sérieux concurrent.

 

 

 

Pourquoi aller à Ushuaïa alors ?

Il y a quand même quelques belles balades à faire à l’extérieur de la ville, notamment dans les montagnes derrière, ou vers le Parc National à l’Ouest. Elles offrent sûrement de jolis points de vue sur le canal de Beagle ou les lacs et glaciers des environs. Mais les points de départ de ces balades sont relativement éloignés de la ville, et en l’absence de transports en commun, il est nécessaire de s’y rendre en taxi, ce qui n’est pas vraiment économique une fois de plus. Autre possibilité : ajouter une ou deux heures de marche supplémentaires pour sortir de la ville.
Et nous, malgré le temps passé sur place, on n’a même pas eu une seule fois l’occasion de faire une de ces balades. Car si nous étions là, c’est parce qu’Ushuaïa est LE point de départ des bateaux vers l’Antarctique.

 

Mission Antarctique

Pour aller en Antarctique en tant que touriste, il n’y a que deux solutions (on passe sur l’option avion évoquée lors de notre passage à Punta Arenas) : trouver une croisière sur un gros bateau via un tour-opérateur, ou trouver avec beaucoup de chance et de temps, un bateau privé qui y va et accepterait de vous y emmener.

 

On a donc commencé par la méthode simple en faisant un tour des agences, dans l’espoir de trouver une offre de dernière minute avec un gros rabais, car ces croisières ont des tarifs de base excessivement élevés. Malheureusement, on apprend rapidement qu’un des bateaux de croisière connaît en ce moment des problèmes de moteur et que deux départs ont déjà été annulés, avec à chaque fois une centaine de personnes à recaser sur d’autres bateaux.

Inutile de dire que pour trouver un bon deal en last minute cette année, c’est compliqué. Et le peu qu’on trouve, déjà au-delà de notre budget, est pris d’assaut. Parce que, évidemment, toutes les agences sont sur les mêmes coups.

 

Et puis on nous a proposé une croisière de 22 jours (au lieu de 12 habituellement) avec un itinéraire exceptionnel : découvrir en plus de l’Antarctique et d’un passage en dessous du cercle polaire, les îles Falkland et la Géorgie du Sud, réputées pour leur faune sauvage abondante. Avec plus de 60% de réduction, l’offre est effectivement un très bon deal mais totalement hors budget. Merci quand même.

 

Il ne nous reste qu’à espérer qu’une offre de dernière minute à prix raisonnable pointe le bout de son nez. Sachant que la période des fêtes est en général plus chère, sachant que janvier-février c’est la haute saison, l’attente risque d’être longue dans cette ville qu’on adore. Et si on quitte Ushuaïa, pas question d’aller randonner loin d’une connexion Internet pendant plusieurs jours, le bon deal n’attendra pas.

 

Et puis on est rentré dans l’agence de Solange, une française installée depuis toujours à Ushuaïa. Elle nous apprend qu’un troisième départ du bateau défectueux a été annulé. Là, c’est clair : on ne trouvera plus de bon deal cette année. Elle nous reparle de la croisière de 22 jours, de cette expédition qui nous emmènerait vers un monde bien au-delà de ce que nous pourrions imaginer. Notre « non catégorique » s’ébrèche, on se prend à rêver, on en discute, on hésite, on refait nos comptes, on hésite, l’Antarctique c’est notre grand rêve. Il faut se décider vite.

« – Et si on le faisait ?

 – C’est tentant…

 – Allez !

– Soyons fous ! »

 

Ne restait plus qu’à payer. Ce qui a été le début de deux jours complets de stress et d’appels incessants vers notre banque en France, notre carte bleue ayant été bloquée un peu auparavant, et sans que la banque ne nous ait trouvé de solutions pour nous envoyer une nouvelle carte. Mais finalement, après quelques péripéties, ça a fini par marcher. On a pu réserver le voyage de nos rêves. On va donc passer les fêtes sur un bateau dans les mers australes, et on va découvrir l’Antarctique !

 

Désormais libérés de cette mission pesante, on va enfin pouvoir entrevoir la suite de notre voyage, qui était suspendue à la question de l’Antarctique. On a une grosse semaine devant nous avant le départ du bateau, ce qui nous laisse le temps de quitter Ushuaïa pour visiter un peu le sud de la Patagonie. Ouf !

 

En route pour El Calafate

Notre première étape pré-Antarctique doit nous emmener à El Calafate, point d’accès au magistral glacier du Perito Moreno. Pour cela, il faut reprendre les longues routes de la Terre de feu, sortir d’Argentine, rentrer au Chili avec sa « police des fruits », traverser le détroit de Magellan et repasser en Argentine.

 

201412 - Chili - 0124Sauf que ce jour-là, en arrivant au détroit, une interminable file de camions (Sandrine en compte 137)  attend de traverser. Bizarre. Pour la première fois ils nous mettent un film dans le bus. Bizarre.

En fait, trop de vent et de courant, les traversiers restent à quai. Il faut attendre que les conditions s’améliorent pour passer… Heureusement que les bus ont la priorité, ce qui nous a permis de traverser parmi les premiers, après 10 heures d’attente tout de même !

Résultat, nous sommes arrivés à Rio Gallegos, la ville où on doit changer de bus pour aller à El Calafate, à 02h30 du matin, au lieu de 18h00. Il n’y avait plus qu’à passer la nuit dans la gare routière et prendre le premier bus le lendemain. Le voyage aura en tout duré 31 heures.

 

Du coup, on s’est dit qu’on allait prendre un jour de marge supplémentaire pour rentrer sur Ushuaïa. Ce serait ballot de rater notre bateau pour l’Antarctique à cause d’un imprévu de ce type.

Le Perito Moreno, un glacier vivant

A El Calafate, charmante petite ville du Sud de la Patagonie au bord du Lago Argentino, la principale attraction touristique est donc le Perito Moreno, un immense glacier situé à l’extrémité du lac, à 80 km de là.

Tout commence par l’entrée dans le Parque Nacional Los Glaciares, qui nous ponctionne une quinzaine d’euros chacun tout de même. Mais ensuite, une fois sur place, on constate que tout est extrêmement bien aménagé. Des kilomètres de passerelles métalliques ont été installées sur tout le pan de montagne qui fait face au glacier, par-dessus les anciens sentiers que l’on distingue toujours. Il y a de nombreux escaliers, métalliques eux aussi, aux marches bien régulières, des accès en pente vers les principaux points de vue pour les personnes en fauteuil, et même un ascenseur !

Sans compter les nombreux cars de touristes qui attendent sur le parking en haut, la boutique souvenir et le restaurant. Ca ne fait pas de doute, on est bien sur un site ultra-touristique !

 

Mais cela nous importe peu, finalement. Le site est assez grand pour que tout le monde puisse profiter du glacier, d’un côté ou de l’autre, sans se marcher dessus. Et malgré le vent, le froid et un peu de pluie, quel beau moment ! Sandrine en rêvait depuis longtemps, elle n’a pas regretté. On passera près de 4 heures dehors, face à cette merveille : un glacier long de 30 km, large de 5 km, et haut de 60 mètres, qui avance de 2 mètres par jour pour se jeter dans le bras Sud du Lago Argentino. Bref, des chiffres qui donnent le vertige.

 


On se sent vraiment tout petit face à cette force colossale de la nature. Et ce glacier est littéralement vivant ! On entend le bruit de la glace qui est comprimée sur les côtés, entre les deux montagnes qui longent le glacier, on entend le bruit de la glace qui se fissure à la surface du glacier, formant d’incroyables crevasses d’une belle couleur bleue. Et puis, en patientant un peu, on a la chance de voir d’énormes pans de glace se détacher pour plonger dans le lac, dans un grand fracas. De grosses vagues se forment, faisant craqueler les petits morceaux de glace stagnant à la surface de l’eau, dans un spectacle à la fois visuel et auditif. Et puis il y a le cours naturel des eaux du lac, qui forme par endroit de petites arches de glace. Bientôt, on ne sait pas quand, ces arches s’effondreront. Puis se reformeront, au gré des mouvements du glacier. Ainsi va la vie du Perito Moreno.

 

El Chalten, le paradis des trekkeurs

Notre étape suivante nous emmène à El Chalten, un petit village de 1500 habitants fondé en 1985, situé au pied d’une barrière montagneuse dominée par le mont Fitz Roy. Sa vocation première a été d’asseoir la souveraineté de l’Argentine dans cette région convoitée – elle aussi – par le Chili.

 

Le village est situé au cœur du Parque Nacional Los Glaciares, le même que celui du Perito Moreno, et se veut être la capitale nationale du trekking.

Déjà, l’entrée du Parc est gratuite, c’est un bon début. En même temps, on a déjà payé l’entrée dans ce Parc quelques jours avant, au Perito Moreno…

Ensuite, les agents du Parc proposent, ou plutôt obligent, tous les visiteurs à assister à une présentation de celui-ci à leur arrivée dans la ville. Ils nous sensibilisent ainsi à l’exceptionnelle nature qui nous entoure, détaillent les différentes options possibles pour profiter au mieux des environs et rappellent les règles à respecter pour préserver cet environnement, et la gratuité de l’accès par la même occasion. On a trouvé cette approche pédagogique plutôt intéressante. Et après coup relativement efficace car, effectivement, les chemins sont en très bon état, les aires de camping bien aménagées et respectées, et les déchets au sol sont rares. Rares mais pas absents, car malheureusement, ici non plus, les touristes indélicats n’ont pas été complètement éradiqués.

 

201412 - Argentine - 0132Et surtout, le site est absolument magnifique et les différentes possibilités de randonnées offrent chacune des perspectives intéressantes et diversifiées.

On a ainsi commencé par une petite mise en jambe vers deux miradors à proximité du village, l’un offrant une vue panoramique sur celui-ci, l’autre sur le début des plaines de Patagonie et le Lago Viedma au Sud. Malheureusement, ce jour-là, le Fitz Roy avait la tête dans les nuages et nous est resté mystérieux.

 

Jusqu’au lendemain, où l’on s’est attaqué à la Laguna de los Tres sous un beau soleil. Pendant une petite heure on s’éloigne d’abord de la vallée, jusqu’à voir surgir le Fitz Roy, derrière un joli petit lac, la Laguna Capri.

 

 

Le Fitz Roy est une imposante paroi de pierre, presque toute droite, qui monte jusqu’à 3400 mètres d’altitude. Il est entouré de pics tous aussi vertigineux, formant une véritable barrière montagneuse à la verticale, dont certains éléments sont recouverts d’une épaisse couche de neige.

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Pendant tout le reste de la marche, on ne le quittera plus des yeux, jusqu’à notre arrivée à la Laguna de los Tres, à sa base. Mais il ne faut surtout pas s’arrêter là, car juste encore un peu derrière, cachée, il y a la Laguna Suiza. Celle-ci nous émerveille, avec son eau d’un bleu très profond et ses petits icebergs qui se détachent du glacier face à nous.

 

Dans notre dos, on peut apercevoir les plaines de Patagonie et de l’autre côté du lac, quelques courageux s’aventurent à grimper à pied sur un autre glacier. Au bout d’un moment, on les voit redescendre à toute vitesse, à ski ! On restera 1h30 devant ce tableau, sans voir passer le temps…

201412 - Argentine - 0188 - Panorama

 

Le soir, après 9h30 de marche effective, on aura bien mérité de déguster un locro à la Cerveceria, une sorte de cassoulet argentin mais à base de maïs, très requinquant !

 

Pour notre dernier jour de marche, on est parti à la Laguna Torre, un autre classique du coin, qui nous a offert d’autres superbes points de vue sur le « mur andin » et ses nombreux sommets très abrupts.

Jusqu’à arriver, encore sous un grand soleil, à la Laguna Torre, où se jette le glacier du Cerro Torre. Encore 7 heures de belle balade qui nous laissent penser que oui, El Chalten est bien un endroit paradisiaque pour les trekkeurs.

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Et maintenant, l’Antarctique

Le soir même, pas le temps de se remettre de nos heures de randonnée, car nous rentrons sur Ushuaïa.

D’abord un premier bus pour El Calafate, puis après quelques heures de sieste nocturne dans la gare routière, un autre pour Ushuaïa, avec la complète des escales : changement de bus à Rio Gallegos, entrée au Chili, traversée du détroit de Magellan, sortie du Chili, entrée en Argentine et nouveau changement à Rio Grande. Les 3 dernières heures jusqu’ à Ushuaïa nous paraissent, encore une fois, interminables.

Mais ça y est, on y arrive enfin : plus que 2 jours et 3 nuits à patienter avant d’embarquer pour l’Antarctique !

 



8 commentaires sur “Patagonie et Terre de Feu, si près de l’Antarctique


     Jonathan (carnetsolidaire.com a écrit :

    14 janvier 2015 à 10:42

    Superbe article ! Superbes photos ! Félicitation !
    Cela donne vraiment envie d’aller découvrir cette région du Monde. Amateur de trek, amoureux de la montagne et des grands espaces, je sens que j’adorerai. Par contre les distances, ou plutôt les durées de déplacement, demandent du temps pour visiter sereinement cette zone retirée, et c’est un point que je n’avais pas forcément conscience.

    J’ai hâte de découvrir votre croisière dans l’Antarctique, ça va être une incroyable expérience.
    Bon voyage


       Benito (voyagepartageetpotage.com a répondu :

      16 janvier 2015 à 02:24

      Bonjour Jonathan, et merci pour ton message.
      La Patagonie est vraiment une terre magnifique pour qui aime les grands espaces, et les belles montagnes. Côté chilien, il y a aussi dans le même genre le Parc de Torres del Paine. Celui-ci demande par contre plus de temps pour être bien visité, et est bien plus cher qu’El Chalten. On a longtemps hésité à y aller, et finalement on y a renoncé, faute de temps surtout.
      Bonne continuation et bons voyages !


     Adeline a écrit :

    14 janvier 2015 à 13:34

    Ah, ça me rappelle des bons souvenirs tout ça ! Je n’avais pas eu toutefois votre chance pour le Cerro Torre ! Ce jour là, on a eu les 4 saisons en une journée avec un vent terrible. Conclusion, arrivée devant … ben on ne voyait rien ! :-(
    Hâte de découvrir votre récit sur l’Antarctique maintenant !


       Benito (voyagepartageetpotage.com a répondu :

      16 janvier 2015 à 02:31

      Salut Adeline !
      On a effectivement eu meilleur temps que toi en Patagonie, ce qui est plutôt rare. Mais maintenant au moins tu sauras à quoi ressemble le Cerro Torre.
      On a aussi beaucoup pensé à toi là-bas ! D’une part car tu y étais allée quelques mois avant nous, et surtout car nous avons fait la connaissance de ton guide d’alors, Alexis. Et il nous a vraiment donné de super conseils pour en profiter. Donc un grand merci à toi de nous avoir permis cette très belle rencontre. En plus, lui et sa femme sont vraiment d’une immense gentillesse !
      Hormis cela, quels projets de voyage pour toi en 2015 ? Tu passeras sur notre route ?
      Bises, et bonne année aussi !


         Adeline a écrit :

        19 janvier 2015 à 14:26

        Cool que votre rencontre avec Alexis se soit bien passée ! C’est quelqu’un d’hyper intéressant qui a toujours plein de choses passionnantes à raconter !
        Pour ma part, pas bcp de vacances prévus sur l’année 2015. Vous pensez être dans quel coin du globe au mois de mai ? J’ai 2 semaines de vacances à ce moment là. J’ai quelques idées en tête mais rien de réserver encore pour l’instant. Donc à voir !


           Benito (voyagepartageetpotage.com a répondu :

          23 janvier 2015 à 03:43

          Oui, ils sont vraiment tous deux super gentils et intéressants, en effet !
          Pour le mois de mai, on sera essentiellement à Madagascar. On n’a pas encore de plans très précis, mais quelques contacts sur place. Faut qu’on y travaille rapidement d’ailleurs.
          Si la destination te tente, n’hésite pas à te joindre à nous. On en serait ravis !


     Anaïs et Nico (enpassantparlemonde.com a écrit :

    25 novembre 2016 à 21:43

    Salut,
    Super article ! On rêve également de l’Antarctique…
    Vous souvenez-vous du nom de l’agence de Solange ?


       Frisita (voyagepartageetpotage.com a écrit :

      26 novembre 2016 à 11:36

      Bonjour à tous les deux,
      L’agence où travaillait Solange (je crois qu’elle n’y est plus) s’appelle Antarctica Travels. Ils postent leurs offres de dernière minute sur leur page Facebook régulièrement. En plus c’est la parfaite saison en ce moment. Noël et Janvier sont la haute saison et ensuite ça redescend. En tout cas l’agence est très bien et le fait qu’ils prêtent pantalons étanches et gants de skis évite les frais supplémentaires et les affaires à renvoyer ! Je vous conseillerais de les contacter avant d’aller à Ushuaïa. Ils peuvent vous envoyer par mail les offres qui vous correspondraient et peut être même que vous pourriez tout gérer à distance, ce qui éviterait d’attendre trop longtemps à Ushuaïa ou comme nous de faire un aller-retour en plus. Et surtout réservez à l’avance vos hostels en cette saison sur Ushuaïa.
      Dans tous les cas je continue de suivre votre descente dans le sud et je vous souhaite un fantastique voyage vers les terres Antarctiques !

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