En arpentant les hauts plateaux d’Abyssinie
PubliÉ le Catégories : Ethiopie. Tags : aventure, faune, montagne, nature, tour organisé, trek.
L’Abyssinie, ses hauts plateaux, ses paysages montagneux aux falaises… abyssales, ses pics rocheux, ses forêts, sa faune caractéristique… Avant de partir, tout cela nous faisait bien rêver et constituait même pour nous l’une des raisons majeures de visiter l’Ethiopie. Alors une fois sur place, à Addis Abeba, nous avons commencé à chercher les différentes options pour aller randonner dans cette nature unique.
Pas simple d’y aller tout seul
Le point de départ pour organiser un trek dans le parc national des montagnes du Simien, c’est le village de Debark, à l’entrée du Parc. Depuis la grande ville de Gonder, on peut prendre facilement un minibus qui vous amène à Debark en une heure. Et là, il est possible de tout organiser sur place par soi-même.
Deux choses sont obligatoires : payer les frais d’entrée dans le Parc, et engager un scout, une personne avec pour seul matériel un AK7 qui vous suivra comme votre ombre pendant tout le trek. Mais attention, vous êtes responsables de la survie de votre scout (paradoxal non ?). C’est à vous de prévoir (et en général porter) son eau (heureusement ils ne boivent pas beaucoup et supportent mieux que nous l’eau des rivières), sa nourriture et une couverture pour qu’il ne congèle pas la nuit (car même en été, il fait très très froid en haut des plateaux).
Ensuite, tout se fait à la carte : un guide ? Oui bien sûr, vous pouvez en engager un à l’entrée du parc, c’est même fortement recommandé. Pas de matériel de camping ? Tout se loue sur place (tente, matelas, couverture, matériel de cuisine). Pas de nourriture, ni d’eau ? Vous pouvez en acheter sur place. Pas envie de cuisiner ? Vous pouvez engager un cuistot, qui peut aussi se charger d’acheter toute la nourriture. Pas envie de porter tout ce matériel et cette nourriture ? Il est recommandé de louer des mules, et des muletiers qui vont bien, sachant qu’un muletier ne gère que deux mules…
Et oui, si on veut tout faire par soi-même, ça peut vite devenir une usine à gaz, faire beaucoup de matériel à porter et démultiplier les coûts très rapidement.
Le choix du package tout inclus
Alors comme nous ne sommes pas des experts des treks sur plusieurs jours et que notre but était surtout de profiter de la région sans trop se prendre la tête avec toute la logistique, on a choisi l’option n°2 : acheter un package complet. On avait récupéré le nom d’un « guide » avec qui Maud, une amie rencontrée dans le truck africain, était partie quelques semaines plus tôt. Nous l’avons donc contacté pour qu’il nous organise tout ça. Desalgne, c’est son nom, nous a d’abord concocté un programme aux petits oignons pour un trek de 5 jours, où tout est détaillé jour par jour, et tout est inclus (entrée, scout, guide, cuisinier, nourriture, eau, matériel de camping, mules et muliers et même le transport A/R depuis Gonder). Par contre, pour son premier prix, il nous a clairement pris pour des jambons.
Pour parvenir à un prix plus correct, il a donc fallu trouver un groupe pour diviser les frais. Et entre Desalgne, à Debark, et nous à Gonder avec un de ses collègues (Gindie), ce ne fut pas simple de s’entendre et de s’organiser. Il avait d’abord la piste de deux belges qui souhaitaient se joindre à nous, puis après deux anglais. Finalement, après 24 heures de tergiversation, il nous a annoncé qu’il avait trouvé d’autres gens (belges, anglais ? Surprise !) et qu’on pouvait partir le lendemain, pour 250 USD par personne tout inclus pour 5 jours et 4 nuits. Une offre que l’on a considérée comme décente, étant donné que l’on avait chiffré à environ 180$ par personne le même package en organisant tout par nous-mêmes.
Nous apprendrons cependant par la suite que nos compagnons de voyage n’auront payé que 175$ pour le même package (hors transport pour Gonder qui coûtait moins de 10$…) en s’ajoutant à notre trek depuis Debark. Notre conseil serait donc plutôt d’aller directement à Debark pour s’ajouter au dernier moment à un groupe existant plutôt que d’organiser ça par mail en avance.
Jour 1 : Gonder – Debark – Buit Ras – Sankaber
Nous partons donc de Gonder au petit matin, avec Gindie. Un tuk-tuk nous attend pour nous emmener en ville, où nous prenons le minibus public pour Debark. Là-bas, nous sommes déposés devant le Simien Park Hotel, le point de rendez-vous de tous les trekkeurs. Et nous faisons la connaissance avec nos camarades de marche. Josefine, Solomon et Stefan trois suédois, Hillary et Quinn, deux américains et Florian, un allemand. Et oui, nous sommes dans un groupe de 8 personnes. Desalgne a dû faire des affaires…
Une fois l’équipe réunie et les sacs d’affaires inutiles déposés dans des lockers de l’hôtel, nous partons pour le Parc, en 4×4. Le début de l’expédition est un peu confus, il y a plein de monde dans le véhicule sauf les Suédois. Mais finalement, vers 10 heures, après avoir fait par la route le tronçon peu intéressant de Debark à Buit Ras, nous commençons à marcher. Hormis les 8 touristes, nous sommes accompagnés de notre guide, prénommé Shagga, et de deux scouts, un à l’avant et un à l’arrière (Jamal), avec pour seul équipement leur AK47.
A quoi peuvent bien servir ces fusils ? On n’a pas vraiment eu la réponse. Certains disent que c’est pour nous protéger des léopards qui peuvent rôder dans les montagnes, ou de groupes de rebelles qui pourraient s’en prendre à des touristes. Pour les scouts, originaires eux-mêmes de ces montagnes, c’est juste une question de prestige. Le fait de porter ces armes pour accompagner les touristes leur confère une plus haute importance sociale. En tout cas, une chose est sûre, on n’a pas été attaqués par quoi que ce soit, et on ne s’est jamais senti menacés dans ces montagnes.
La première journée est plutôt une marche d’acclimatation. Nous restons à une altitude comprise entre 3100 et 3300 mètres, pour un total de 13,5 km. Et très rapidement, nous découvrons nos premiers paysages d’Abyssinie. Des hauts plateaux fractionnés, écartés, soulevés, affaissés, collisionnés. Des pics rocheux abrupts et des falaises abyssales, de plus de 500 mètres de haut. Une végétation variée (grands arbres, arbustes, prairies) entourant des villages perdus, paraissant inaccessibles. Nous sommes déjà émerveillés. Et puis il y a ce voile de brouillard permanent, un mélange de nuages de sable, de poussière et de brume, qui enveloppe les plateaux et recouvre les vallées. Ce voile, qui ne s’est pas levé une fois au cours du trek, nous a empêchés de voir la silhouette des montagnes découper abruptement la ligne d’horizon. Ca enlève un peu de photogénie aux lieux, mais rajoute un caractère mystérieux, quasi mystique. On ressent encore plus le caractère inhospitalier et reculé de la région. Et à chaque passage de crête, on découvre une nouvelle vallée et de nouveaux plateaux, qui sembleraient s’étendre ainsi à l’infini.
En ce premier jour, nous rencontrons aussi nos premiers babouins gelada. Bon techniquement, ce ne sont pas à proprement parler des babouins, même s’ils appartiennent à la même famille des cercopithécidés (il est pas beau celui-là ? :) ). Mais en dehors de ces grands mots, ces primates ressemblent quand même assez fort à des babouins. Leur caractéristique principale est cette peau apparente sur la poitrine et non sur les fesses, comme chez les babouins. Les mâles paraissent bien plus gros que les femelles, avec une grosse crinière sur la tête qui fait qu’on les appelle parfois « singe-lion ». D’ailleurs, un des passe-temps favori des femelles est de chercher des insectes dans le pelage de leur mâle, et de les manger. C’est très rigolo de les observer ainsi. Et quand ils ne mangent pas des insectes capillaires, les gelada restent assis par terre, dans l’herbe, à grignoter méticuleusement des brins d’herbe. Vraiment, on les a trouvés superbes, ces primates.
En fin d’après-midi, nous rejoignons notre premier bivouac, dans le village de Sankaber. Nous rencontrons les trois cuisiniers, qui s’affairent à préparer le dîner dans une petite hutte en pierres avec un toit en bois et un feu au milieu. Par contre, point de mules ni de muletiers à l’horizon. Il semblerait que l’expédition ait connu quelques difficultés à se procurer des mules, et que tout le matériel est arrivé en 4×4 jusque Sankaber. Mais demain, ils seront là. Peu nous importe, à vrai dire…
Quant au bivouac, il est des plus spartiates. Nous dormons dans des tentes, les cuisiniers et le guide dorment dans la hutte avec des couvertures, et les scouts dorment dehors avec une couverture et leur kalash. Rude, car les nuits sont bien fraîches, presque glaciales même.
Jour 2 : Sankaber – Geech
Toujours pétrifiés par la fraîcheur matinale, nous attaquons la journée par deux intéressantes rencontres animales. Ce sont d’abord des dik-diks, ou des bushbucks on ne sait pas trop, des petites antilopes quoi, qui sont timidement venus nous dire bonjour, cachés derrière des buissons.
Puis c’est un gros corbeau noir au bec proéminent qui est venu faire un petit numéro. A coups de petits sauts, il s’est rapproché de la bassine d’eau que l’on utilisait pour se laver les mains. On pensait qu’il venait « discrètement s’abreuver ». Mais en fait, il s’est jeté sur le savon, pourtant emballé dans un carton, et s’est envolé avec ! On a retrouvé le carton un peu plus loin, mais pas le savon… Si nos scouts avaient été au taquet à ce moment-là, on aurait peut-être eu une chance de le récupérer :)
Cette journée de marche est assez courte, 11 km, mais nous fait monter jusqu’au camp de Geech, à une altitude de 3600 mètres. En route, nous découvrons de nouveaux points de vue, avec le sentiment de nous enfoncer toujours davantage au cœur de la nature. Nous nous arrêtons notamment pour observer une superbe cascade, la Jinbar Waterfall, où un petit torrent chute sur une bonne centaine de mètres. Le site doit être particulièrement impressionnant à la saison des pluies, lorsque les rivières sont plus nombreuses et plus larges.
Après la pause déjeuner, nous traversons justement la rivière. C’est l’occasion d’une petite baignade pour se rafraîchir, paraît-il. Trop frileux, nous préférons faire une sieste :) Mais aux dires des suédois, l’eau était bien glaciale. Puis nous remontons un nouveau plateau pour arriver au village de Geech. Quelques gouttes de pluie viennent agrémenter notre marche. Ce sera la seule fois où nous marcherons sous la pluie.
A Geech, des femmes à l’entrée du village nous invitent à boire le café traditionnel chez elles. On découvre alors leur habitat traditionnel, une petite maison faites de troncs de bois et de pailles, avec le bétail au niveau du plancher et les lits sur une petite mezzanine juste au-dessus, de façon à bénéficier de la chaleur des bêtes durant la nuit. Futé.
Les femmes rallument ensuite le feu avec du bois sec, et se lancent dans une cérémonie du café traditionnelle, que nous vous proposerons très prochainement sous forme de recette. Et pour accompagner le café, nous avons droit à de petits grains d’orge (mais pas la bière du même nom, malheureusement) grillés sur le feu, une alternative locale au pop-corn, et la classique injera (crêpe amère qui constitue la base de la nourriture éthiopienne) servie avec sa sauce berber (une sauce chili poudreuse et très épicée). Le moment est très convivial, à 14 autour du feu dans cette petite cabane. Assis en plein dans la fumée, je resterai aussi imprégné, pendant tout le reste du trek, par une forte odeur de feu de bois !
Jour 3 : Geech – Chenek
Le troisième jour marque l’apogée de ce trek. Dans la matinée, après une ascension assez facile, nous atteignons Imet Gogo, à 3926 mètres d’altitude. C’est à l’extrémité de ce promontoire que l’on prend la mesure de l’immensité qui nous entoure. A gauche, un pic rocheux qui semble complètement inaccessible tant ses pentes sont abruptes et paraissent étroites. En face, la vallée, avec des villages en contrebas qui paraissent bien perdus, mais où vivent pourtant des centaines de personnes, complètement isolées en apparence apparemment. A notre droite, d’autres morceaux de plateau similaires à celui sur lequel nous sommes, et dont nous allons longer les différents escarpements pour rejoindre Chenek, notre prochain village-bivouac, à 12 km de là. Un chemin magnifique, quoique toujours frais et brumeux.
En haut de ces plateaux, on prend plaisir à contempler les grands oiseaux, faucons et vautours, qui se laissent planer au-dessus du vide. C’est encore plus magique de les voir ainsi de dessus, et ça rend encore plus impressionnantes les falaises abyssales des montagnes qui nous entourent. Dans les prairies, sur les parties plus planes des plateaux, de grandes colonies de gelada sont là pour nous distraire ponctuellement, et nous passons toujours beaucoup de temps à les observer.
Arrivés dans le village de Chenek, à notre dernier campement, nous découvrons encore une nouvelle faune : pleins de petites souris des champs, qui courent dans l’herbe, mais surtout nos premiers walia ibex (bouquetins d’Abyssinie dans la langue de Molière), un animal endémique en danger d’extinction (il en resterait seulement 500…). Une belle chance que deux d’entre eux soient passés là pour brouter juste à côté du village ! Mais peu de temps après, ils sont partis se réfugier pour la nuit dans les falaises. Pas si habiles, nous passons la nuit dans notre tente, avec toujours le même rituel pour résister au froid : on passe le sous-pantalon, les grosses chaussettes, la polaire, la veste chaude et la grosse couverture.
Jour 4 : Chenek – Mont Bwahit – Chenek
Ce matin, les suédois nous quittent. Ils n’avaient prévu que de marcher trois jours. Nous apprenons aussi que les muliers et les mules rentrent également. De toutes façons, on ne les avait jamais vus. Et le scout qui marchait à l’avant rentre aussi. Voilà qui fait le ménage dans les effectifs…
Pour ceux qui restent, au programme du jour : l’ascension du mont Bwahit, le second plus haut sommet d’Ethiopie, à 4430 mètres d’altitude. Sandrine a décidé de rester au camp, avec les cuisiniers. Shagga, qui se sent un peu la flemme apparemment, décide aussi de rester. C’est pour ne pas laisser Sandrine toute seule, paraît-il…
C’est donc un groupe réduit, Florian, les deux américains, le scout Jamal, son arme et moi, qui partons gravir le sommet, proche du village de Chenek. En montant, Jamal parvient à débusquer au loin quelques ibex, et nous découvrons toujours de nouveaux magnifiques points de vue. Les paysages changent également. Les prairies se raréfient, et les derniers hectomètres de montée se font uniquement sur des pierres nues, et avec un vent glacial. Ici, plus de singes, plus de bouquetins, plus d’oiseaux. Juste la roche.
Après 1h50 d’une ascension sans grande difficulté, nous atteignons le sommet du mont Bwahit. A mon arrivée, je me retrouve néanmoins avec le canon d’un AK47 sur la poitrine !
En voulant me congratuler, Jamal m’enlace dans ses bras. Mais il avait laissé son arme en bandoulière, dont le canon s’est alors retourné sur moi… Sympa l’accueil !
De là-haut, en revanche, la vue n’apporte pas grand-chose de nouveau. On voit de nouvelles vallées, toujours plus profondes, et toujours enveloppées de cet épais brouillard. Un village un peu plus gros que les autres se détache : Ambikwa. Et au loin, un sommet semble aussi plus haut. C’est le Ras Dashen, le plus haut somment d’Ethiopie. Voilà, on pourra dire qu’on l’a vu.
Pendant ce temps-là, Sandrine discute avec les cuisiniers, apprend à compter en amharique, en apprend davantage sur Shagga, notre taciturne guide – c’est dommage pour un guide, quand même. Mais chose étrange, à la question : « tu as quel âge ? », Shagga est incapable de répondre. Il ne connaît ni sa date de naissance, ni son âge… Triste histoire.
Et puis surtout, ils sont allés au bar du coin, à 10h30 du matin, pour goûter l’arak, l’eau de vie locale, qui se boit bien fort. Dure dure la vie…
L’après-midi, nous la passons sur les agréables bancs disséminés çà et là, le long de l’escarpement. De beaux endroits pour se reposer et méditer, au cœur de cette nature magnifique. Et le soir, nous avons droit à une dernière surprise : un loup d’Abyssinie ! C’est une espèce très rare, et ça ressemble à un renard tout roux. Et il est passé là, dans le village, à quelques mètres des maisons. A priori, ils se déplacent davantage la nuit, car nous avons vu pas mal de paires d’yeux autour de nous avec nos frontales…
Jour 5 : retour à Debark
Clairement la journée la moins intéressante du trek, tant à cause du manque d’information et d’organisation que de la route empruntée. Nous voyons d’abord les cuisiniers partir avec tout le matériel, en camion, tandis que nous suivons la même route, à pied. Une route beaucoup moins intéressante que les chemins des jours passés, puisque c’est la piste utilisée par tous les véhicules.
Shagga est, en plus, incapable de nous dire jusqu’où l’on doit marcher. D’abord, il y en a pour une heure. En fait, ce sera peut-être plus deux heures. Finalement, il avoue qu’il n’en sait rien.
Puis après 3 heures de marche au bord de la route, nous retrouvons tout le matériel, posé par terre, et les cuisiniers, qui dorment à l’ombre de rochers. Shagga nous informe que c’est ici que nous attendrons le véhicule pour rentrer à Debark. Soit. Mais il sera là quand ce véhicule ? Shagga n’en sait rien. Il faudrait appeler, mais il n’a plus de batterie. « Si vous voulez, vous pouvez appeler avec votre téléphone… » Mais bien sûr !
Après une heure, un 4×4 arrive enfin, et nous rentrons à Debark, au Simien Park Hotel. Les cuisiniers sont partis, Jamal est parti, il ne reste plus que nous et Shagga, avec son portable déchargé. Nous sommes supposés avoir le déjeuner, puis rentrer à Gonder, mais Shagga n’est au courant de rien. Alors il ne veut rien payer, nous non plus. Et comme par hasard, Desalgne est à Addis ce jour-là, et ne se rappelle plus que tout cela était inclus dans son offre. C’est con, il nous l’a écrit par mail… Bref, tout cela est mal engagé. Shagga nous fait une proposition alléchante : Vous pouvez payer tout vous-mêmes, et voir avec Desalgne pour qu’il vous rembourse plus tard. Ça, c’est futé, en effet. Le parfait plan pour se faire pigeonner.
Finalement, nous réussirons à avoir le déjeuner et le retour à Debark qui nous était dûs, notamment grâce à l’arrivée inattendue de Gindie, le collègue de Desalgne avec qui nous avions traité à Gonder. On ne sait pas d’où il est sorti, mais il nous a enlevé une belle épine du pied. Lui est un gars honnête et se rappelle parfaitement du deal, et tout est ainsi rentré dans l’ordre. En partant, il enverra même paître pour nous le gars de l’hôtel qui voulait qu’on paie pour l’utilisation des lockers. Fallait pas pousser trop loin, non plus ! Dommage que tout cela se soit terminé dans une telle confusion, car les quatre premiers jours du trek étaient vraiment superbes.
Les montagnes du Simien resteront pour nous un passage incontournable pour tout séjour en Ethiopie.
10 août 2015 à 10:55
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