Frisita, alias Sandrine (ou inversement)
Lorsque j’ai aperçu Sandrine pour la première fois, à l’aéroport de Melbourne, j’ai tout de suite remarqué ses cheveux. D’une couleur flamboyante, tout en volume et en ondulations, ils lui permettent d’être rapidement retrouvée dans une foule, et lui ont valu le surnom de Frise.
Sandrine est née en 1980 et a passé son enfance dans le Jura. Attachée à ses terres, elle aime le Comté et la Cancoillotte, et surtout les deux ensemble. Parce qu’elle aime ça, les mélanges. Au restaurant, c’est toujours le plat le plus atypique qu’elle choisira. Et puis elle est très curieuse, surtout des trucs bizarres ou rigolos.
D’ascendance martiniquaise, elle forme d’ailleurs elle-même un bel et audacieux mélange. Son sens du rythme et sa passion pour la danse viennent sans doute de là. Du coup quand elle est heureuse, une petite danse s’impose.
Sandrine était chef de projet dans l’informatique, mais elle préfère voyager et faire de belles photos. Elle est déjà allée sur 6 des 7 continents. Le 7ème sera un des défis de ce voyage : aller dormir à la « belle étoile », sous le soleil de minuit, en Antarctique. Elle aura sûrement besoin de moi à ses côtés pour lui tenir chaud, et ça me va bien.
Elle aime inventer des mots nouveaux, parfois même en allemand. Sachez d’ailleurs qu’elle est atteinte d’adextroclignie (elle ne sait pas cligner de l’œil droit) et qu’elle a un faible pour les mots avocaliques. Il lui arrive aussi de confondre ou mélanger certains mots. Des inversions cervicales, comme elle dit. Euh… cérébrales en fait.
Et puis, je ne me lasse pas de savourer son humour subtil et son caractère espiègle. Elle aime viser là où ça taquine.
Bref, vous l’aurez compris, Sandrine est une femme pétillante, hyper curieuse, joviale, bienveillante, dynamique, sensible, drôle… Mais le plus important, à mon sens, est son sourire. Elle aborde toujours la vie avec un grand sourire. C’est un autre point qui m’avait frappé lors de notre rencontre. Sourire à la vie, aux belles personnes que l’on rencontre, découvrir le monde en souriant, quelle belle perspective de voyager ainsi avec elle !
Par Benito
Benito, alias Benoît (ou inversement)
Benoît était un enfant sage, réservé. Il a grandi dans le Nord puis a vadrouillé dans différentes villes de France. A 22 ans, son diplôme d’ingénieur en génie électrique en poche, il se lance dans une carrière dans le BTP où il alimentera en énergie gares, hôpitaux et autoroutes. A 26 ans, il a envie de changement, d’ailleurs, et d’aider. Mais son allergie à l’arachide lui ferme les portes des missions humanitaires auxquelles il se destinait. Alors pour changer d’air il décide de partir loin, en Nouvelle-Zélande, juste pour quelques semaines de vacances. Il y rencontrera Sandrine et ne la quittera plus. A 28 ans, c’est avec elle et plein d’entrain qu’il se lancera dans Voyage, Partage et Potage.
Parmi les traits – évocateurs ou anecdotiques – de sa personnalité, j’aime à citer :
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son humour, celui des bons mots, tout en finesse
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ses yeux qui pétillent lorsqu’on lui parle du miel qui caramélise sur un toast de chèvre, ou tout simplement quand il entend le crépitement du beurre dans une poêle chaude
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qu’il est toujours prêt à aider, sincèrement, avec le sourire
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qu’il aime la montagne, la marche et surtout quand ça monte. Il se met alors pavloviennement à accélérer, me laissant souvent loin derrière
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ses quelques années dans le Nord qui lui ont laissé le goût pour les bonnes bières de caractère
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qu’il n’a jamais mangé de M&M’s
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qu’il n’aime pas la violence sous toutes ses formes, les gens qui parlent fort pour ne rien dire et la compote chaude en dessert
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qu’il ne sait pas s’il préfère la croûte du dessus ou du dessous du pain
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qu’il aime les voyages, le calme et dire des mots dans une langue fortement consonantique
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qu’il est maladroit, se mettant parfois dans des situations improbables, et que j’aime ça
Par Frisita
Nous sommes plein d’autres choses encore, mais le mieux serait de les découvrir par vous même en venant nous rencontrer quelque part sur la route.
A bientôt.