Lac Titicaca, Potosi, Sucre : trois visages de la Bolivie
PubliÉ le Catégories : Bolivie. Tags : couchsurfing, rencontre, tradition.
Un bon bol d’air et d’eau fraîche à Copacabana
Pour sortir un peu de La Paz, prendre l’air et aller au bord de l’eau, on a décidé d’aller à Copacabana ! Et oui, ce n’est situé qu’à trois heures en bus de La Paz…
Copacabana, c’est bien sûr la grande ville Bolivienne au bord du mythique Lac Titicaca. Enfin avec seulement 6000 habitants, on est loin de la grande ville, mais c’est quand même la plus peuplée sur le côté bolivien du lac. Et comme son homonyme brésilienne, Copacabana est un lieu enchanteur. La route serpentant entre les collines qui dominent la ville et le lac est magnifique : on se croirait dans les highlands, avec en bonus le reflet du soleil sur l’eau azur du lac !
Malheureusement, en bus, on ne profite pas longtemps du décor car il descend rapidement dans la ville. Alors pour savourer un peu plus ce paysage et cette tranquillité, il nous faut regrimper sur une des collines autour de la ville. On opte pour le Cerro Calvario, qui en plus est un lieu de culte. Et en effet, un chemin retraçant le calvaire (d’où le nom de la colline !) du Christ sur le mont Golgotha part depuis le centre de la ville jusqu’à son sommet. Mais on n’a découvert l’existence de ce chemin qu’au retour, car on est monté en tirant tout droit depuis la plage, là où en fait il n’y avait pas vraiment de chemin… Faire un peu d’escalade à 3800 mètres d’altitude nous a ravigotés ! Une fois là haut, au moment du coucher de soleil, la vue est en plus magnifique : on aperçoit la petite ville en bas entourée de collines, la grande basilique Nuestra Señora de Copacabana, et de part et d’autre le Lac Titicaca et son eau bleue, profonde, et brillante. Encore une fois, les paysages boliviens nous émerveillent !
Un haut lieu de pèlerinage !
Si les Boliviens viennent à Copacabana, ce n’est pas vraiment pour la beauté du lac, c’est surtout pour des raisons religieuses. Copacabana est en effet un lieu de culte important, où l’on vient faire bénir… son véhicule ! En effet, dans la croyance locale, la vierge de Copacabana est censée apporter protection face aux dangers de la route. Ainsi, lors des festivités de la vierge, début février et début août, une foule de Boliviens viennent faire bénir leur moto, leur voiture, leur camion ou leur bus. En dehors de ces périodes, la ville est plutôt calme et sert surtout de point de départ pour les excursions à destination de l’Isla del Sol, la plus grande et la plus peuplée des îles du Lac Titicaca.
Chemin faisant à travers l’Isla del Sol
Au départ des bateaux, nous retrouvons, à peine surpris, Fred et Fanny que l’on avait rencontrés à La Paz. Comme eux, et tous les touristes de notre bateau, dont de nombreux français, nous avons choisi de rejoindre l’île par le Nord. En effet, de là, un chemin traverse toute l’île jusqu’au village du Sud, d’où l’on peut repartir le lendemain matin. Chose plus difficile dans l’autre sens, car le village du Nord offre beaucoup moins de possibilités d’hébergement pour les touristes.
Arrivés à Challapampa, la communauté au Nord de l’île, tout le bateau se dirige vers le chemin qui permet de rejoindre Yumani, le village du Sud. Mais d’abord, un passage obligé par le musée, où l’on doit s’acquitter du droit d’entrée dans la communauté Challapampa (10 bolivianos). C’est le début du racket organisé sur l’île. Quant au musée, c’est une simple et modeste exposition de pièces issues de la civilisation Tiwanaku, un peuple qui vivait dans une large région autour du lac Titicaca, antérieurement aux Incas. La visite du musée, une dizaine de minutes tout au plus, nous permet néanmoins de laisser partir devant tous les autres touristes. On préfère cheminer tranquillement derrière.
Le chemin qui traverse l’Isla del Sol passe d’abord par des ruines, celles de la civilisation Tiwanaku. Le relief vallonné de l’île, les vieilles pierres, le lac et le grand soleil qui nous accompagne rendent les paysages absolument somptueux. Nous prenons tout notre temps pour les savourer, et après 4h30 de marche, de pauses et de photos, nous arrivons au village du Sud, à Yumani. Seule ombre au tableau, les trois « péages » rencontrés en chemin, chaque communauté demandant un droit d’entrée et d’utilisation du chemin sur son territoire. Quel dommage d’avoir l’impression de devoir toujours mettre la main au portefeuille « pour marcher un peu plus loin » alors qu’au total on n’aura pas payé plus de 4€ !
L’anniversaire de Pascal
Ce soir-là, pour clore la journée de la meilleure des manières, on part fêter l’anniversaire de Pascal dans LE restaurant de l’île : Las Velas. Des bons produits locaux, bio, cuisinés amoureusement par un chef passionné, et une vue imprenable pour le coucher de soleil sur le lac : l’endroit est à ne pas rater.
La longue attente annoncée par le chef avant d’être servis est largement récompensée par la qualité des plats. La truite en papillote, succulente, avec son quinoa et ses petits légumes, et le petit vin blanc bolivien qui va avec, nous ont régalés. On est très loin des standards boliviens !
Visa refusé pour l’Isla de la Luna
Pour terminer notre trip sur le lac Titicaca, on voulait aller voir l’autre île, l’Isla de la Luna. On se rend donc au port du sud de l’Isla del Sol pour trouver le bateau qui y va. On espère aussi y trouver des personnes pour nous accompagner, car le bateau ne part que s’il y a assez de passagers. Mais manque de pot, parmi la cinquantaine de touristes présents sur place ce matin-là, on est les seuls à vouloir aller là-bas ! Tous les autres rentrent sur Copacabana, avant de poursuivre vers La Paz ou vers le Pérou. Et à part payer un tour privé à un prix aberrant, pas d’autre moyen d’aller sur l’Isla de la Luna. On se résout donc à rentrer sur Copacabana, comme tout le monde.
Dans le bateau, on retrouve à nouveau Fred et Fanny, et plein d’autres têtes qu’on avait déjà vues à l’aller. Parmi celles-ci, un couple de français avec qui on a discuté un peu : Cédric et Fantine. Ils voyagent pour trois mois en Amérique du Sud, et nous suivons à peu près le même itinéraire qu’eux en Bolivie et au Chili.
Arrivés à Copacabana, on échange nos mails en espérant nous retrouver plus tard, à La Paz ou à Potosi. Benoît voit alors que Fantine a le même nom qu’un de ses amis d’Ecole. Il la questionnera un peu plus tard, et découvrira que Fantine, c’est la sœur de Gagou !
Un 10 novembre sur la place du 10 novembre de Potosi
Nous arrivons à Potosi le 10 novembre. On nous avait dit que ce jour-là, c’était la fête de la ville et comme on n’avait rien de prévu de spécial pour la journée, on est allé voir de quoi il s’agissait. La place du 10 novembre nous a semblé être le meilleur endroit pour profiter des festivités.
Bien vu ! Nous sommes arrivés sur les lieux en plein milieu d’une cérémonie très officielle, avec un homme grisonnant qui faisait un discours juste devant le monument au centre de la place et avec une flopée de gens apparemment importants tout autour de lui.
On apprend que le monsieur qui fait le discours, c’est Alvaro Garcia, le vice-président du pays, et qu’en ce jour, on célèbre les 204 ans du début de l’émancipation de Potosi face au colon espagnol.
En regardant autour de nous, il n’y a pas grand grand-monde. Pourtant, une tribune, elle aussi très officielle, a été érigée devant la préfecture, et une immense cocarde bolivienne accrochée à son balcon. On se dit que quelqu’un d’important va faire un discours ici.
Un badaud nous dit que le maire va parler, vers 10 heures. Un autre que « El Presidente » va venir en personne, pour le défilé de 10 heures. Puis une policière nous informe que le président, toujours lui, arrive pour faire un discours dans quelques minutes. Il est 08h45, on décide d’attendre un peu perplexes face à ces versions divergentes.
A 9 heures, un convoi mené par une fanfare militaire se dirige vers l’église de l’autre côté de la place. Mais on n’aperçoit point « El Presidente ». On continue d’attendre, sur un banc, au milieu de la place.
A 9h55, la messe semble terminée, la musique militaire reprend. On en profite pour se bouger de notre banc et de nous rapprocher, avec nos sacs, de la préfecture. Grave impair ! Au milieu de notre déménagement, la musique s’est arrêtée et tout le monde, sauf nous, s’est immobilisé pour une minute de recueillement. Oups…
Ensuite, les choses s’activent sur la tribune officielle. On installe des sièges en cuir, on les brosse, on les teste, on les déplace, on les replace. Mais toujours pas grand monde dans les parages.
Vers 10h15, un convoi de voitures fait le tour de la place. La petite foule présente s’agite alors. C’est bien le président Evo Morales qui est là ! Il défile dans la rue, salue les gens autour de lui, et part s’installer au centre de la tribune officielle, juste en face de nous, à une cinquantaine de mètres de notre spot. Le vice-président, le maire de Potosi et le gouverneur de la région de Potosi l’entourent.
On se dit qu’il est venu faire un discours, qu’il doit bien avoir des choses à raconter. Mais c’est d’abord le défilé qui démarre. Sans doute parlera-t-il après.
Malheureusement, le défilé dure, dure, dure. On observe le vice-président qui passe son temps à tapoter sur son mobile, Evo qui baille et mange des bonbons. Nous aussi on se met à bailler. On pensait juste voir des militaires, mais en fait c’est toute la ville qui défile : le personnel de la mairie, les commerçants, les enfants des écoles, le club de vélo à vélo, les mineurs avec leur casques, les plongeurs avec leur masque et tuba (mais d’ailleurs, où plongent-ils par ici, à 4000 mètres d’altitude ?!), les bouchers en tablier, etc… C’est peut-être pour ça qu’il y a si peu de monde sur place. Tout le monde défile !
A 11h30, Evo se lève, serre la main du maire et part dans la préfecture. On attend de le voir réapparaître au balcon, mais non. Il est parti, sans dire un mot, laissant son vice-président s’éclater seul jusqu’à la fin du défilé.
A 12h on abandonne. On ne sait pas jusqu’à quelle heure ça a duré, mais quand on est repassé dans la ville l’après-midi, il y avait toujours des gens qui défilaient, en boucle…
Ojo del Inca, une piscine chaude et naturelle
On nous avait conseillé ce site si on voulait prendre un bain chaud en extérieur avec une superbe vue sur les montagnes. Séduits par l’idée, on a donc fait la demi-heure de bus local pour accéder en bas du site, puis marché un bon quart d’heure en plein soleil pour atteindre le petit lac situé au sommet d’une montagne. Le décor est effectivement splendide, un lac parfaitement circulaire entouré de hautes montagnes, et encore une fois un grand ciel bleu. Il fait même presque trop chaud pour profiter de l’eau à 30-35°C.
A côté du bassin, trois petites baraques et une petite vieille qui nous interpelle. L’entrée au site nous en coûtera 10 bolivianos. De l’autre côté, un petit bâtiment qui ressemble bien à un vestiaire. Sauf qu’il est fermé. On retourne voir la petite vieille pour qu’elle nous ouvre, mais non. Les vestiaires sont fermés, il y a eu un problème avec les toilettes et du coup ils ont fermé le local. Donc pas de vestiaires, ni de WC, ni de douche.
Et pourquoi on paie ? « Ah ben c’est comme ça. Si y’a pas de vestiaires, y’a pas ». Ah, la sympathie et le sourire des Boliviens…
Nous profiterons quand même du site, de toute façon on avait déjà payé. Mais peut-être que midi n’était pas la meilleure heure pour venir, car même si à cette altitude l’air est bien frais, le soleil lui est bien brûlant !
Et sinon, à Potosi, il y a quoi ?
Potosi, c’est surtout la ville des mineurs. Les touristes viennent nombreux pour découvrir le Cerro Rico, cette montagne riche en métaux précieux, et exploitée par l’homme depuis près de 500 ans. On vous reparlera du « tourisme minier » dans un prochain article, car c’est une question qui vaut la peine d’être creusée, si on peut dire…
Ces richesses naturelles ont aussi fait de Potosi une ville où l’on a longtemps frappé la monnaie, celle de l’immense empire espagnol. La fabrique de monnaie s’est arrêtée en 1951, l’argent extrait du Cerro Rico devenant trop rare. Mais aujourd’hui l’ancienne fabrique est devenue un musée, la Casa de la Moneda. Celui-ci retrace l’histoire des monnaies, de leur fabrication à Potosi, de l’exploitation minière du Cerro Rico et constitue même une remarquable plongée dans le passé de cette ville, et celui de la Bolivie à l’époque de la colonisation. Il est souvent présenté comme l’un des meilleurs musées d’Amérique Latine, et effectivement il vaut vraiment la peine !
Le Buscarril, une chouette alternative pour aller à Sucre
Dans notre série sur les trains, on a testé celui entre Potosi et Sucre. Mais plus exactement c’est un buscarril ! Il est pourtant plus lent (6 heures au lieu de 3) et plus cher que le bus (25 bolivianos au lieu de 15) mais tellement original !
Le buscarril, c’est un bus dépourvu de ses roues qui a été posé sur un châssis de locomotive et qui circule donc sur des rails. Mais dedans, et dehors, c’est exactement comme un petit bus. Et d’ailleurs, on voit le chauffeur juste devant nous qui pilote son bus-train, comme n’importe quel chauffeur de bus.
Et le trajet est aussi magnifique, à travers les Andes. On passe des 4000 mètres d’altitude de Potosi aux 2800 de Sucre. On traverse quelques villages pittoresques au cœur des montagnes. Et tout au long du trajet, des gens montent et descendent du train, sur un simple signe au conducteur, parfois au milieu de nulle part !
On a aussi voyagé avec probablement les plus grands fans de train au monde. Un trio de polonais qui n’a cessé de mitrailler de photos, ou de prendre des vidéos, tout au long des six heures de trajet. Mais le plus pénible était de les voir sauter du train à chaque arrêt pour le prendre en photo depuis l’extérieur sous tous les angles. Attention, les paparazzis n’ont qu’à bien se tenir !
En tout cas, on leur souhaite bon courage pour trier chacun leur 4612 photos du même bus-train…
Sucre, ville chargée d’histoire
Alors que La Paz est la capitale économique du pays et le siège du gouvernement, la capitale constitutionnelle de la Bolivie est bien Sucre. Là-bas sont notamment regroupées les institutions juridiques, et historiquement Sucre est une ville d’une grande importance, non seulement pour la Bolivie, mais aussi pour toute l’Amérique Latine.
C’est en effet ici qu’ont eu lieu, en 1809, les premiers mouvements d’émancipation à l’encontre du colon espagnol. Ils se sont ensuite propagés sur tout le reste du continent.
Et symboliquement, c’est à Sucre, dans la casa de la Libertad, qu’a été signée, et qu’est toujours conservée, la déclaration d’indépendance de la Bolivie. La casa de la Libertad est aujourd’hui pour partie un musée, qui vaut le coup d’œil, et qui permet d’en apprendre beaucoup sur l’intéressante histoire de la Bolivie.
A part ça, Sucre est une ville agréable, où l’on prend plaisir à flâner dans les rues. C’est une ville plus riche aussi, avec beaucoup d’anciennes constructions coloniales, énormément d’églises et une vie culturelle plus développée qu’ailleurs. Pour avoir une belle vue d’ensemble de la ville, le mirador situé sur le toit de la préfecture est un spot intéressant. Il suffit juste de rentrer dans la préfecture, quand elle est ouverte, et de dire que vous allez sur le toit. On vous laissera aller sans problème ! Simple, non ?
Sucre, c’est aussi la capitale du chocolat Bolivien. Vous trouverez partout des chocolateries, et nous après 4 mois de voyage, ça nous a fait du bien d’en déguster un peu ! Et toujours pour le côté culinaire, Sucre a sans doute l’un des meilleurs marchés de Bolivie, le Mercado Central. On en parlera dans un prochain article.
Mais nous, ce qu’on a préféré à Sucre, c’est d’avoir rencontré Jhonny !
Jhonny, un Bolivien sympa
Nous avions contacté Jhonny via un site proche de couchsurfing. Malheureusement, il ne pouvait nous recevoir tous les trois chez lui à ce moment. Mais il était dispo pour passer un peu de temps avec nous et nous faire visiter sa ville. Alors banco !
On l’a d’abord retrouvé un soir pour un happy hour bien chargé dans un bar de la ville. L’occasion de faire connaissance et de dégoter quelques bons plans pour visiter Sucre. Puis le samedi après-midi, il nous a proposé de passer le début de son weekend avec nous.
Nous avons d’abord été visiter le Parc Bolivar, un agréable jardin public où les familles viennent se détendre et les étudiants profiter d’un peu de calme à l’écart de la ville. Sur un côté du parc, des baby-foot sont installés, pour le plus grand plaisir des passants. Il paraît que les Boliviens sont fans de baby-foot, et qu’ils passent beaucoup de temps à y jouer. Mais ici, les baby foot ne se trouvent pas dans les bars, mais dans la rue. On avait effectivement déjà vu cela à El Alto. Du coup, on s’est fait quelques parties su le trottoir au cours desquelles Jhonny, associé à Pascal, nous a mis la misère.
A côté du parc, il y a un immense jardin rempli de jeux pour enfants, balançoires, toboggans et autres, dont de nombreux sont en forme de dinosaures ! C’est plutôt rigolo, et c’est vraiment grand ! On n’a pas l’habitude de voir de telles surfaces uniquement consacrées aux jeux d’enfants par chez nous. Dans ce parc, des jeunes s’adonnaient aussi à un concert de hip-hop bolivien, sur fond de dinosaure, juste à côté des enfants qui jouent. Sympathique mélange des genres, et des générations.
Ensuite, Jhonny nous emmène à l’autre bout de la ville pour visiter le cimetière. Là, radical changement d’ambiance ! Comme à La Paz, on constate que les sépultures sont majoritairement disposées dans de petites cases formant de grands blocs. Les cases sont souvent bien entretenues, fleuries, avec toujours un peu d’eau pour le défunt. On découvre aussi que les grands blocs sont regroupés suivant la fonction des défunts : un pour les chauffeurs de bus, un pour les professeurs, un pour les cheminots… Etrange conception de la mort, où la corporation prime sur la famille.
Et puis, il y a les riches familles, les puissants. Pour elles, point de petites cases, mais plutôt de grands et jolis caveaux, parfois monumentaux. Jhonny essaie de retrouver pour nous les mausolées d’anciens présidents, mais il s’y perd un peu. Il nous apprend aussi que le cimetière est un endroit privilégié où les étudiants viennent travailler. Effectivement, le voisinage est plutôt calme, mais quand même ! Il a lui-même passé, à l’époque, plusieurs jours à réviser dans ces allées, parfois même une semaine entière ! On y a effectivement croisé des étudiants en pleine concentration. Quel pays !
Notre super rencontre avec Jhonny s’achève autour d’un café, à discuter un peu plus de la vie en Bolivie. On s’est amusé de voir Jhonny se perdre à compter ses frères et sœurs, à retrouver qui vient après qui… Ils sont en effet une fratrie de 9 ! Ce qui est chose plutôt commune en Bolivie d’après lui.
Il nous a aussi appris quelques mots de quechua. Enfin, on a surtout retenu ce qui ne se disait pas : bonjour, s’il te plaît, merci, santé ! Ils ne disent pas grand-chose en fait ces quechuas…
Bref, on a passé de très bons moments avec Jhonny, et on est content d’avoir rencontré ce chouette type !
1 décembre 2014 à 04:50
Quel bonheur de revivre notre périple avec vos articles !
Plusieurs fois je me marre en lisant ;).
Vivement la suite, toujours très bien narrée !
1 décembre 2014 à 15:24
C’est vrai que notre trip en Bolivie nous a particulièrement inspirés, et qu’on s’est bien marrés tous les trois.
La suite bientôt !