Flâneries sur la route de São Paulo
PubliÉ le Catégories : Brésil. Tags : couchsurfing, jungle, plage, rencontre, train.
Brasil !
Couleurs, carnaval endiablé, fête, samba, plage & bikinis… Oui le Brésil ça fait rêver !
Le Brésil c’est aussi immense, il faut facilement plusieurs mois pour en découvrir les différents recoins. Alors nous avions décidé de laisser ce pays pour un autre voyage.
Et puis il a fallu prendre les billets d’avion pour rejoindre l’Afrique. Et là surprise ! Il n’existe qu’une seule connexion directe depuis l’Amérique du Sud et elle part de São Paulo. Sinon il fallait passer par l’Europe, les Etats-Unis ou les Emirats. Pas question de faire de si longs détours, nous irons donc jusqu’à São Paulo, au sud du Brésil.
Et nous ferons quelques pauses en chemin à la découverte du sud de ce gigantesque pays.
Pause plage et rencontre à Florianopolis
C’est chez Rodrigo et Lucy que nous avons posé nos valises pour nos premiers jours au Brésil. Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas fait de Couchsurfing. Avec la période des vacances, les Argentins et Uruguayens que nous avions contactés étaient soit en vacances, soit aux abonnés absents. Alors on était vraiment contents de pouvoir à nouveau être accueillis par de gentils inconnus prêts à partager un peu de leur quotidien avec nous.
Florianopolis est une ville de plus de 400 000 habitants composée d’une partie continentale, de quelques petites îles et surtout de la grande île de Santa Catarina, bien connue pour ses plages.
Avant de partir pour quelques mois en Afrique, on avait envie de se reposer quelques jours à la plage. Et là on avait l’embarras du choix. Des petites plages isolées qui demandent une heure de marche aux larges plages animées facilement accessibles en bus.
Bon on s’est rapidement aperçus qu’avec une à deux heures de bus pour aller du continent aux plages on allait en voir moins que prévu.
Mais peu importe, nous avons passé de belles après-midi de farniente sur le sable fin. Nous avons profité de belles baignades dans une eau rafraîchissante mais pas froide. Nous avons joué avec de belles vagues, en regardant quelques mètres plus loin une dizaine de surfeurs bronzés essayer de saisir la leur.
Bref, on a pris du bon temps !
Et nous avons aussi passé de très bonnes soirées chez nos couchsurfeurs, en passant des heures à discuter autour du repas. Ils nous ont initiés à la culture brésilienne, à nos premiers mots de portugais. Ils nous ont fait découvrir quelques spécialités locales, on leur a fait découvrir la quiche aux légumes.
Bref, on a pris du bon temps ! Un grand merci !
Pause train à Curitiba
On avance un peu plus au nord sur notre route en direction de São Paulo. Deuxième arrêt : Curitiba.
On ne connaissait pas vraiment cette ville avant d’arriver, mais on avait découvert qu’il existant un train touristique offrant une belle balade dans les montagnes. Il ne nous en fallait pas plus pour nous décider à y faire un tour.
La ville est en fait immense, près de 2 millions d’habitants ! Pas facile le premier jour de s’y retrouver au milieu de l’impressionnant système de transport. Mais avec deux heures et deux changements nous sommes parvenus à notre auberge, presque facilement. Bon un peu moins que les 20 minutes de bus direct qu’on découvrira plus tard…
Quant au train touristique, il rejoint Morretes après un trajet de 110km en 3 heures. On a donc tout le loisir d’observer la nature environnante. La première heure est un peu monotone, de petites collines et des champs verdoyants. Tout le monde s’endort peu à peu dans le train.
Mais ensuite commence l’arrivée dans la forêt tropicale. Une hôtesse dans notre wagon (pourtant de classe inférieure) nous commente les différents paysages que nous traversons. Anciennes gares, lacs, barrages, cascades…
Et puis cette impressionnante vue panoramique sur la forêt primaire atlantique. On est fasciné, captivé jusqu’à la fin du voyage.
Le retour peut se faire en train, ou en bus, plus rapide et moins cher, après avoir mangé un barreado, spécialité locale de bœuf cuite pendant des heures et accompagnée de farine de manioc et de bananes.
Pause merveille à Iguaçu
Petit crochet de 2000km à l’ouest du pays pour visiter ces chutes. Immanquables et grandioses ! D’ailleurs on va leur consacrer un article spécial. Rendez-vous bientôt.
Juste une photo pour patienter…
Pause travail à São Paulo
Ca y est 4ème et dernier arrêt brésilien, nous voici dans cette mégalopole de 12 millions d’habitants !
On se sent un peu perdus, seuls au milieu d’une si grande ville.
Mais pour nous l’heure n’est plus à la visite, dans 3 jours nous prenons un avion pour l’Afrique et nous avons tout un tas d’articles à écrire sur la fin de notre séjour en Amérique du Sud et de préparatifs à finaliser pour l’Afrique. Parce qu’ensuite on ne sait ni si on aura de bonnes connections Internet, ni si on aura beaucoup de temps pour écrire. Et puis on aura alors plein de nouvelles choses à raconter sur ce nouveau continent.
Mais on prendra quand même le temps d’aller au sommet de la tour Altino Arantes pour profiter de la vue panoramique à 360°. Alors il faut quand même savoir que, oui la montée est gratuite, mais il vous en coutera une bonne et demie de votre temps pour faire la queue ! Et que seules 5 personnes à la fois peuvent admirer le paysage, donc il y a là-haut une personne qui vous presse d’avancer afin que vous ne restiez pas plus de 5min. Un peu court pour profiter pleinement de cette vue à couper le souffle. Parce que ce qu’on voit est vraiment incoryable. Des immeubles, des immeubles, des immeubles, wahou, tant d’immeubles partout c’est juste fou, fou, fou !
A savoir que la ville propose des circuits thématiques pour découvrir la ville, dont un audio-guide gratuit qui permet de se balader pendant deux heures autour de l’histoire et de l’architecture de São Paulo. Malheureusement avec le temps d’attente à la tour Altino nous n’aurons pas l’occasion d’en faire plus. Mais il y a aussi des circuits autour de la culture afro-brésilienne, du foot, du street art ou même du café. Entre autres.
Pause Portuguais en Amérique latine
Eh oui depuis 6 mois nous nous étions habitués à parler espagnol et nous avions bien progressé. Nous pouvions désormais parler d’un peu tout, principalement au présent ou au passé composé mais ça n’était pas très important, du moment qu’on pouvait converser avec nos hôtes.
Mais voilà avec l’arrivée au Brésil, tout s’effondre, nous voici en terre portugaise !
L’accent est joli, chantant. On a du mal à comprendre quand on l’écoute, mais à l’écrit on retrouve un mélange de français et d’espagnol. Alors finalement on se lance à parler dans un « portugnol » à notre sauce. C’est-à-dire qu’on lance des phrases en espagnol et qu’on y glisse, dès qu’on peut, un mot en portugais. Ou une terminaison. Par exemple tout ce qui se termine en « -tion » en espagnol ou français, vous pouvez tenter de le remplacer par « -ção ».
Eh bien, ça a marché ! On a réussi à se faire comprendre, presque à discuter, on est plutôt content et c’était fun !