La dépression du Danakil, voyage sur une autre planète
PubliÉ le Catégories : Ethiopie. Tags : désert, merveille, nature, tour organisé, volcan.
L’une des régions les plus chaudes, les plus arides et les plus stériles de notre planète, une altitude moyenne de 100 mètres en-dessous du niveau de la mer, une terre faite de lave durcie et recouverte d’une épaisse couche de sel, provenant à l’évaporation de l’eau de mer qui la recouvrait, une intense activité volcanique. Le Danakil mérite bien sa qualification de dépression, tant il laisse imaginer des paysages désolés, une terre de néant, voire l’enfer pour certains.
Et pourtant, aux confins de l’Ethiopie, de l’Erythrée et de Djibouti, tout un peuple vit encore aujourd’hui dans ces contrées inhospitalières : les Afars, des pasteurs semi-nomades.
Attirés par les terres extrêmes et les populations qui y habitent, on a cherché comment il était possible de visiter celle-ci. Pas si simple en apparence, d’autant plus qu’elle est classée en « zone rouge » par les ministères des affaires étrangères de nombreux pays occidentaux, c’est-à-dire que tout déplacement dans la région y est formellement déconseillé. Notamment depuis qu’un groupe de touristes s’y soit fait attaquer en janvier 2012, faisant 5 morts. Les autorités éthiopiennes ont alors imposé une escorte policière et militaire armée pour toute excursion dans la région, ne laissant plus qu’un seul moyen de la visiter : passer par une agence de tourisme spécialisée. Et après quelques recherches, nous n’avons trouvé qu’une seule agence qui travaillait dans le Danakil toute l’année, notamment en basse saison (le moment où nous y étions) : Ethio Travel & Tours (ETT).
En basse saison, ETT organise un départ tous les jours pairs ! Ça paraît beaucoup, mais en fait, la demande en face est bien réelle : un nombre croissant de touristes visite chaque année le Danakil. Le jour de notre départ, nous étions ainsi une bonne douzaine de touristes à l’appel, pour un convoi de 5 véhicules. Mais en haute saison, il paraît qu’ETT peut envoyer 30 véhicules en même temps, sans compter ceux des autres agences qui ne travaillent qu’à cette période de l’année.
Presque un tourisme de masse ! A notre grand étonnement.
Chanceux, nous sommes finalement dans un petit convoi. Nos 4×4 sont numérotés de 1 à 5 et doivent se suivre dans cet ordre pendant toute l’expédition. A noter que le véhicule n°3, celui du milieu donc, appartient à un trio d’Australiens en pleine traversée de l’Afrique. Il est donc possible de visiter le Danakil avec son propre véhicule, du moment qu’on intègre le convoi d’une agence spécialisée. Là-bas, en effet, on ne plaisante pas avec la sécurité.
Une longue descente vers l’enfer
Le départ de l’expédition se fait depuis Mekele, la capitale de la région du Tigray, au nord de l’Ethiopie. Nous sommes alors à 2000 mètres d’altitude, mais curieusement nous commençons par une longue montée. Il nous faut en effet passer de l’autre côté du grand rift africain, l’une des frontières naturelles de la dépression Afar.
Puis nous attaquons une longue descente vers le désert alors que le mercure monte, lui, inexorablement. A la pause de midi, on sort de notre véhicule climatisé et une chape de chaleur s’abat sur nous. Nous sommes dans un village Afar, avec des maisons faites de troncs de bois et recouvertes de bâches, des groupes électrogènes pour faire tourner les seuls appareils réellement utiles ici: les frigos, une usine de traitement de sel au cœur du village, un vieux char qui rôtit sous le soleil et rouille sur le sel, et des troupeaux de chèvres gringalettes qui mangent des sacs plastiques (sic), faute de mieux.
L’après-midi, nous progressons dans le désert. Nous croisons de longues caravanes de dromadaires chargés de blocs de sel. Ils ont une corde attachée à leur mâchoire inférieure, dont l’autre extrémité est rattachée à la queue du dromadaire de devant. Ça permet de garder tout le monde bien en ligne. Devant, un guide les mène à travers le désert, accompagné de quelques ânes, eux aussi chargés à ras bord de blocs de sel. Les plus longues caravanes peuvent compter jusque 20 dromadaires, plus les ânes.
Tout ce petit monde entame un périple de 7 jours de marche dans le désert, en direction de Mekele, sous une chaleur atroce. Telle est la vie des Afars.
C’est peut-être cela, l’enfer…
A moins que ce ne soit l’étape précédente de l’industrie du sel, l’extraction. Nous aurons l’occasion de croiser une équipe en charge de sortir les blocs de sel de la terre. Un premier fend, à la pioche, la couche de sel à la surface du sol. Les suivants prennent les gros blocs et les découpent en blocs rectangulaires réguliers, en enlevant également les résidus de terre. Les derniers les chargent sur les dromadaires avec des cordes. Le tout sous un soleil de plomb, une température moyenne annuelle de 35°C, pas un brin d’humidité ni un coin d’ombre. Pour tout cela, ils sont payés 3 birrs (0,15 €) le bloc de sel, qui sera revendu 100 birrs (5€) à l’usine de sel de Mekele.
Un vrai travail de forçat. Mais pour autant, les Afars se montrent très réticents aux projets routiers et ferroviaires que veulent entreprendre les Chinois dans la région, qui supprimeraient les caravanes de sel et détruiraient une part de leur identité, de leur culture. Peut-être se souviennent-ils qu’il y a 100 ans, les Français avaient déjà fait ça du côté de Djibouti…
Du sel jusqu’à saturation
Toujours dans l’univers du sel, on se dirige à présent vers le lac de sel. On est surpris, d’abord, par sa profondeur : l’eau ne dépasse pas nos chevilles. Dans le lac, on marche sur une croûte de sel assez fine, qui se fissure sous nos pas et laisse apparaître une terre brune en-dessous. Avec la lumière du soleil couchant qui se reflète sur la blancheur du sel, ça donne aussi de belles images.
Mais le plus intéressant, c’est la piscine naturelle un peu plus loin. Un petit bassin, une eau verte de laquelle s’échappent des grosse bulles. Acide, eau bouillante ? A première vue, cette piscine ne semble pas très hospitalière. Mais en fait, ce n’est pas si chaud que ça en a l’air, l’eau est peut-être à 30°C. Quant à la couleur, il ne faut pas s’en inquiéter… Après quelques minutes d’hésitation, et surtout après avoir vu les Australiens en ressortir entiers, je finis donc par m’immerger dans ce bain verdâtre d’eau saturée en sel. Et découvre par la même occasion l’étrange sensation de flotter tout seul. Sans rien faire, mes jambes remontent d’elles-mêmes à la surface, à tel point que ça en devient difficile de maintenir une station verticale dans l’eau. C’est un peu comme la mer Morte, mais à l’échelle d’une baignoire. Par contre, ça ne rafraîchit pas vraiment, et en sortant on a comme une impression huileuse sur tout le corps… Quant à mon caleçon, gorgé de sel et de gras, il n’est carrément plus mettable.
Nous passons la nuit à la belle-étoile, dans un village de travailleurs-forçats du sel. Une nuit particulièrement agréable, où la température est redescendue autour de 25°C, avec le petit vent qui va bien et un ciel magnifique pour observer les étoiles. Seul hic, les bières que l’on peut acheter à la caserne militaire (faut bien qu’ils s’occupent quand il n’y a pas la guerre) ne sont pas fraîches…
Et le lendemain, nous finissons notre incursion dans le monde du sel par une visite des montagnes de sel. Un site encore une fois impressionnant, où l’on découvre le remarquable travail de l’eau qui s’écoule du rift lors de la saison des pluies. Du fin sillon qui descend d’un pic de sel aux grottes à taille humaine creusées sous les montagnes, l’érosion se fait à toutes les échelles. Par moment, ces petites aiguilles de sel nous ont d’ailleurs rappelé les pics rocheux de Madagascar. Comme un petit tsingy en pâte à sel…
Le Dallol, un objet géologique vraiment étrange
Ce matin-là, à l’aube, nous partons vers l’un des points les plus bas du continent africain : le singulier volcan Dallol, à -160 mètres sous le niveau de la mer. Un endroit unique sur Terre.
C’est le volcan « aérien » le plus bas de notre planète. Mais c’est surtout les formations géologiques qu’il abrite qui sont absolument remarquables.
D’abord, on est accueillis par des coussins de pierre, légèrement souples. Enfin, eux appellent ça les sièges du diable, tant l’endroit où nous allons pénétrer est inhospitalier.
Puis on découvre les cheminées de fées, les sources chaudes acides, les montagnes de soufre, les colonnes de sel, les geysers gazeux… Une intense activité géochimique se produit là-dessous, donnant des reliefs et formations minérales singulières aux couleurs blanches, jaunes, vertes, oranges, carmin, pourpres…
Parfois, on observe même de petites éruptions d’un liquide transparent jaillir de colonnes blanches, des bulles se former dans des bains d’acide sulfurique de couleur jaune, des cristaux de toutes les couleurs attaqués par ces-mêmes étranges liquides.
On aurait pu rester des heures à nous balader dans cet univers fascinant, indescriptible. Mais au bout d’une heure seulement, la sensation de picotement due à l’acide au niveau des yeux, du nez et de la gorge est telle qu’il faut déjà songer à rentrer.
Quant aux militaires qui nous accompagnent, nous restons ébahis par leur professionnalisme en toutes circonstances. Même dans ce lieu incroyable, leur sérieux et leur concentration restent intacts. A tel point qu’ils y ont jugé utile d’y peaufiner leur entraînement, avec analyse photo à la clé… Chapeau ! :)
Finalement, on garde du Dallol l’impression d’avoir vraiment changé de planète. Clairement, cet endroit n’a rien à voir avec ce que l’on connaît de la Terre, ni même avec ce que l’on s’imagine de la Lune ou de Mars. C’est encore autre chose, comme une planète inconnue. Avec le désert brun qui s’étend autour à perte de vue et les montagnes de sel qui surgissent à l’horizon, on se croirait dans un décor digne de Tolkien. Wahou !
Un final en apothéose au cratère du Erta’Ale
Pour notre dernière excursion, une longue route vers le volcan Erta’Ale nous attend. Mais en chemin, c’est d’abord la température qui monte (encore) : 47°C au mercure, pas mal…
Toutefois, plus que le thermomètre, c’est l’état de la route qui nous fait souffrir. Car rapidement, nous quittons la route asphaltée qui mène à Djibouti pour rouler sur un terrain de pierres volcaniques particulièrement tortueux. D’abord sur une courte section qui débouche ensuite sur un désert de sable et de fines pierres où Mehbratu, notre chauffeur, se fait plaisir à prendre un peu de vitesse. Le nuage de poussières dégagé par les 5 véhicules nous plonge dans l’univers du Dakar.
Et puis, une fois passée cette portion facile, nous attaquons les 12 derniers kilomètres. Là, il n’y a plus de piste, Mehbratu s’échine simplement à faire passer le Land Cruiser là où il peut, au milieu de ces roches volcaniques et coulées de laves. Par moment, ça s’apparente plus à de l’escalade qu’à de la conduite, mais après 1h30 de galère – surtout pour lui – nous atteignons notre destination finale sans casse… Et dire que ces chauffeurs viennent ici deux fois par semaine, aller et retour !
Au milieu de ce paysage désolé nous avons croisé un petit village, avec quelques petites maisons en pierre, des chèvres et des dromadaires. Mais que viennent-ils faire ici ? Il n’y a même pas de sel à exploiter, le volcan a tout recouvert ! Il y a bien une petite oasis d’herbe à côté, certes, mais à part ça c’est vraiment la mort ici !
Tout comme notre camp de base, un campement militaire encore en service. Quelques huttes en pierre avec un toit en branchages, à peine plus d’un mètre de hauteur, disposées en cercle, au cœur d’un no man’s land. Et là, des militaires sont postés en permanence, pour parer à l’éventualité de toute incursion Erythréenne dans la région…
En attendant que le soleil et les températures baissent, nous passons l’après-midi coincés dans ces baraquements. On essaie de s’y reposer, mais tant la chaleur que l’inconfort nous en empêchent. Puis à 17h30, nous partons enfin. C’est parti pour 3 heures de grimpette, objectif le sommet du volcan et son lac de lave permanent, à 613 mètres d’altitude.
La montée est assez régulière et rendue difficile par la chaleur – on rappelle, 47° dans l’après-midi. Le soleil est presque couché mais l’air reste chaud et extrêmement sec. Résultat, nos 5L d’eau ont bien chauffé et notre corps oscille entre son besoin d’eau et le dégoût d’un trop plein d’eau chaude. A la tombée de la nuit, nous resserrons les rangs et finissons l’ascension à la frontale et en file indienne. Un vrai commando. Puis au sommet, nous retrouvons… un nouveau campement militaire encore plus spartiate que le précédent. Juste des tas de pierres formant des murets qui délimitent un espace « privé » pour chacun. Et puis c’est tout.
Le temps de reprendre son souffle et ses esprits, un grondement nous fait lever la tête. Au loin, nous apercevons des explosions rouges qui déchirent le ciel de la nuit. La fatigue de la montée est oubliée, on n’a qu’une envie : s’approcher. Il nous faudra 15 minutes de marche supplémentaires mais cette fois, nous y sommes : à un mètre du bord du cratère !
Je m’approche encore et distingue un petit palier en contrebas, puis à une vingtaine de mètres de moi environ, le lac de lave ! Fascinant !
Le lac est animé d’un lent mouvement. La fine croûte dure qui le recouvre est donc sans cesse en train de se déchirer et se reformer. A certains endroits la lave bouillonne, intensément, faisant jaillir régulièrement des projectiles de feu, un mélange de lave en fusion et de pierres incandescentes qui viennent retomber sur la surface du lac, avant de s’éteindre lentement. Là-dessous, on sent que ça remue fort, et toutes ces explosions sont un spectacle – son et lumière – absolument magique, dont on ne se lasse pas. Nous assistons aux premières loges à un spectacle si incroyable !
Après 4 heures de repos au campement en mode commando, nous repartons avant l’aube, direction… le cratère ! Nous avons l’occasion de retourner dire bonjour à notre volcan et y voir le lever de soleil. En arrivant au lac de lave, tout est plus calme que la veille. Le volcan semble encore endormi ce matin, mais nous sommes toujours subjugués d’être là, si proches et de voir de temps en temps un bout de lave sortir, ou des pierres incandescentes jaillir de nulle part. A 5h30, le guide nous demande de nous préparer à rentrer, ce qui ne semble pas enchanter grand monde.
Et surtout pas Erta’Ale, qui se décide justement, à ce moment-là, à tousser un bon coup ! La grosse couche dure à la surface du lac vole en éclats et c’est dans une énorme et belle explosion qu’il nous souhaite le bonjour. Magistral !
Du bord de notre cratère, nous avons même dû fuir quelques mètres plus loin, tant la vague de chaleur dégagée par cette explosion était violente. Là, ce n’était pas pour plaisanter ! L’activité volcanique a ainsi duré jusqu’au lever du soleil, où nous avons enfin pu découvrir le paysage environnant : un no man’s land de pierres noires, de coulées de lave durcie et pas une trace de vie. Encore une fois, on se demande si on est toujours sur Terre !
Finalement, nous avons dû finir par repartir et abandonner ce volcan à ses activités dominicales. La longue descente sans pause vers le premier camp de base est presque plus pénible que l’aller, avec le soleil qui se met à taper de plus en plus fort. Puis vient le long retour en 4×4 dans le désert. Mais toute cette journée, nous avions cette fois dans notre tête les incroyables images de ce lac de lave – il n’y en a que 6 sur cette planète -, des images assez fortes pour nous faire oublier toutes les difficultés du chemin !
22 juillet 2015 à 09:00
Impressionnant ces photos ! Je veux bien croire qu’il fait une chaleur à mourir dans le Danakil. J’ai déjà souvenir, je ne sais plus trop sur quelle route, que quand le bus avait dû descendre du plateau jusqu’au fond de la vallée, la chaleur montait, montait, montait !
C’est pas simple les problèmes que l’ouverture d’une nouvelle route peut créer dans des régions enclavées. Ça semble toujours une bonne idée une route. Pour qu’une région puisse se développer, il lui faut des voies de communication, mais ça n’est jamais sans conséquence pour les personnes qui avaient développé un substitut à cette non-route.
24 juillet 2015 à 16:54
Salut Laurent, et merci pour ton message.
Oui il fait extrêmement chaud dans le Danakil, surtout en plein mois de juin ! Mais c’est une chaleur sèche, très sèche, plus supportable que l’humidité équatoriale.
Et tout à fait d’accord avec toi en ce qui concerne la possible future route (ou voie ferrée). Les populations locales sont les plus concernées, mais leur avis ne compte malheureusement pas.
Ces routes ne sont pas créées dans le but d’améliorer leur quotidien, mais dans celui de répandre (et donc vendre) plus rapidement des produits industriels, majoritairement fabriqués en Chine, dans ces régions enclavées qui en étaient préservées jusqu’ici. Triste.
24 juillet 2015 à 08:24
[…] Ethiopie, il n’y a pas que les sites naturels qui sont incroyables. L’Histoire de ce pays est aussi extrêmement riche, étalée dans le […]
1 mars 2016 à 19:35
Bonjour et merci pour ce fabuleux récit !
C’est très détaillé et ça donne un bon aperçu de ce qu’implique une excursion sur le point le plus chaud de la planète !
Je cherche moi-même à me rendre au Danakil et j’hésite à partir avec une agence française ou directement avec une agence locale.
Aviez-vous pris contact avec une agence française qui vous paraissait intéressante ?
Merci d’avance
3 mars 2016 à 04:12
Bonjour Benoît, et merci pour ce message.
Le Danakil reste en effet un des souvenirs les plus marquants de tout notre voyage. J’en ai rêvé personnellement pendant un bon moment et le tour que nous avons fait a été largement à la hauteur de nos attentes !
Nous n’avons pas contacté d’opérateur français pour cette excursion. Je pense de toute façon qu’ils sous-traitent derrière à un opérateur éthiopien, notamment pour tout ce qui a trait à la sécurité (encadrement militaire).
On a cherché sur place, en Ethiopie, une agence fiable pour ce tour si particulier, et Ethio Travel and Tours (ETT) nous a grandement satisfaits. Ils se sont avérés très fiables en matière de sécurité, des véhicules climatisés en en très bon état, d’excellents chauffeurs, une cuisine largement acceptable et des conditions d’hébergement décentes quoique sommaires. Mais bon, c’est le Danakil, il ne faut pas s’attendre à du 4 étoiles !
On les a rencontrés dans leurs locaux à Addis Abeba, mais il est possible aussi d’aller directement les voir à Mekele.
Le prix d’un tel tour est forcément assez cher, mais certains opérateurs n’hésitent pas à gonfler sans valeur ajoutée manifeste.
Avec ETT, pour le tour de 4 jours intégrant Dallol et Erta’Ale , en négociant sur place, on est passé de 600 USD (prix affiché sur le site web) à 450 USD par personne. Je pense que ça les vaut, et tu auras du mal à trouver un tel tarif en France, pour une prestation qui ne saurait, à mon avis, être largement meilleure.
A moins que tu ne sois un grand passionné de géologie et de volcanisme et que tu souhaites bénéficier des explications détaillées d’un expert, chose que ne proposait pas ETT (même si leur guide était quand même compétent et intéressant) !
Merci encore, et on te souhaite un bon voyage dans le Danakil !
2 mai 2016 à 10:03
[…] On est interpellés notamment par ces petits éléments rocheux jaunis par le soufre, qui nous rappellent de loin le Dallol, dans le Danakil en Ethiopie. […]
19 octobre 2016 à 18:36
bonsoir
tu penses qu on peut trouver directement sur place pour faire ce tour ? nous partons en ethiopie ds deux mois
merci corinne
19 octobre 2016 à 18:53
Bonsoir Corinne,
Oui, vous pouvez tout à fait réserver ce tour sur place. Concernant Ethio Travel & Tours, avec qui nous sommes partis et que nous recommandons, ils ont une agence à Addis et une à Mekele.
Je vous conseillerais néanmoins de vérifier avec eux si c’est possible de réserver en dernière minute à cette période de l’année, il se pourrait que ce soit la haute saison !
Aussi, pour un tel tour, je vous recommande particulièrement de ne pas partir avec n’importe quel agent : le Danakil est un endroit merveilleux, mais dangereux. Vérifiez bien le sérieux de la compagnie et ce qu’inclut le tour (comparez avec ETT par exemple) avant de vous engager.
Et très bon voyage en Ethiopie alors !
19 octobre 2016 à 19:10
merci pour cette reponse rapide
nous voulons aussi aller ds le sud
nous n avons pas pour habitude de voyager en circuit
ns sommes plutot sac a dos
ms je pense qu il est preferable de prendre des circuits organises
19 octobre 2016 à 19:17
Oui, pour le Danakil, passer par un tour organisé est l’unique option. C’est une obligation.
Par contre pour le Sud, c’est peut-être faisable par soi-même. Mais à vérifier, car nous n’y sommes pas allés…