De Dawson City à Kenai, toujours plus de fun
PubliÉ le Catégories : Canada, USA. Tags : arctique, autostop, couchsurfing, faune, nature, train.
Troisième et dernière partie de notre périple en Alaska et au Yukon : de Dawson City à Kenai
A Dawson City, on retrouve le majestueux fleuve Yukon qui défile lentement au milieu de collines recouvertes par la forêt boréale. C’est vraiment un coin magnifique.
La ville historique de Dawson City, encore une cité qui a explosé lors de la ruée vers l’or, se trouve sur la rive Est du fleuve. Mais ici, point de magasins de pierres précieuses, ni de bateaux de croisières. La ville a gardé un charme plus authentique et l’esprit un peu décalé de ville du bout du monde. Après Dawson City, il n’y a plus rien : à l’Ouest, c’est l’Alaska et au Nord, l’immensité de la toundra arctique.
Les touristes qui visitent la ville sont tous véhiculés, parfois dans un tour organisé en bus mais plus souvent en RV ou en caravane. Et beaucoup prennent leurs quartiers au camping municipal, sur le flanc Ouest de la rivière. Nous, on passe la nuit dans une sorte d’hostel de campagne, dans des bungalows faits de bric et de broc, juste en face de ce camping.
Et pour aller d’une rive à l’autre, il n’y a pas de pont. Juste un bateau traversier, gratuit, qui tourne 24 heures sur 24.
Le sourtoe cocktail
Dans l’un des plus anciens hôtels de la ville, le Downtown hotel, on peut déguster l’une des « spécialités » de cette ville assez déjantée : le sourtoe cocktail. C’est un shot de Yukon Jack (un whiskey sucré du coin) dans lequel macère un orteil humain ! Une telle infamie mérite bien un article dédié. On y reviendra.
Première journée de stop, rive Ouest
Après une après-midi de visite relax, on reprend le stop dès le lendemain matin de notre arrivée, en nous postant peu après l’arrivée du traversier. On pense qu’il n’y a pas grand-chose sur cette route qui part de la rive Ouest, la « Top of the World Highway ». Alors la plupart des véhicules qui la prennent devraient sans doute aller jusqu’en Alaska. On est conscient que traverser une frontière – qui plus est américaine – en stop n’est pas le plus simple, mais on est confiant.
Toutes les 15 minutes, le traversier délivre son flot de véhicules, en moyenne 4 ou 5. Et en quelques secondes, ils passent devant nous. Sans s’arrêter.
La journée est trèèèèèèèèèèèès longue et épuisante tant physiquement que moralement. Pendant 15 minutes il ne se passe rien, on attend, et puis en quelques secondes tout se joue, on jette toute notre énergie sur les quelques voitures qui passent, dont la plupart nous font signe qu’elles s’arrêtent à quelques kilomètres de là. Et puis plus rien de nouveau pendant 15 longues minutes. Arrivés à 7h du matin, on a passé plus de dix heures pour rien, en plein soleil et dans la poussière de la route. On comprend, le soir venu, qu’on n’a pas fait le bon choix en se plaçant là.
Comment quitter Dawson City ?
Dépités, on s’arrête à l’office du tourisme pour voir s’il existe d’autres options pour quitter la ville. Si personne ne nous a pris aujourd’hui, pourquoi nous prendrait-on demain ?
Mais il n’y a rien à moins de 200 ou 300 USD. Par personne. A cet exorbitant prix-là, on peut soit prendre un avion pour rentrer à Whitehorse. Super. Soit prendre un bus pour aller à Fairbanks. Mais il faut réserver à l’avance et le prochain bus n’est censé passer que trois jours plus tard. Super.
Bon, alors on va continuer le stop. Les sympathiques employés de l’office du tourisme sont confiants, nous disent que d’autres y sont arrivés avant nous, que demain sera un meilleur jour. Surtout si l’on se poste, cette fois, avant le traversier. Comme ça, on aura le temps de discuter avec les chauffeurs pendant qu’ils attendent. Bonne idée.
Le cancan
Fatigués, sales, poussiéreux et démoralisés, on se dit qu’on ne veut pas avoir complètement perdu cette journée. Alors on va passer la soirée au « Diamond Tooth Gertie » . Un cabaret, l’une des autres attractions majeures de la ville. Le lieu est plaisant, le show original et authentique, tel qu’on aurait pu l’imaginer au début du siècle passé, et la chanteuse et les danseuses prennent un malin plaisir à interagir avec le public essentiellement composé de retraités.
Mais bien sûr, quand vient le moment d’aller faire le guignol sur scène, c’est sur moi que ça tombe. Je fais donc partie de la brochette d’élus, le morceau de choix au milieu des autres hommes de l’assistance. Et, c’est parti pour un petit coup de french cancan ! Sans compter la délicate descente de jarretelle le long de la jambe de ma danseuse. Au moins, j’ai pu la garder en souvenir. La jarretelle.
Mais mince, après coup, je me dis que j’aurais vraiment dû y aller avec les dents !
Pascal
On pensait avoir eu notre dose d’émotions pour la journée, mais non, le Yukon est décidément riche en surprises. En revenant à notre « auberge », on fait la rencontre d’un trio de français en road trip, avec qui on poursuit la soirée autour du feu et de quelques bières. Et déjà beaucoup d’éclats de rires.
C’est à ce moment-là que débarque Pascal, un extraterrestre. Il est arrivé de nulle part, comme un cheveu sur la soupe.
Il est métis, a des cheveux crépus et une allure qui pourrait lui valoir de figurer dans un clip de rap. Il porte sur le dos un petit sac Eastpack noir, fait plein de mouvements réflexes bizarres avec ses mains et parle avec un fort accent québécois. Il raconte des histoires qui n’ont ni queue ni tête, et commence à nous inquiéter en parlant d’aller en Alaska sur le pouce… Vraiment, c’est le genre de mec qu’on n’aura pas besoin d’avoir dans les pattes le lendemain.
Bref, il est complètement à l’ouest, le bonhomme. Mais pour sûr, il a fait notre soirée. Qu’est-ce qu’on a ri !
Et puis il est reparti comme il est arrivé, au milieu d’une phrase.
Deuxième journée de stop, rive Est
On a écouté les bons conseils de l’office de tourisme, et on s’est posté, tôt le matin, au départ du traversier depuis Dawson City. Les voitures sont un peu coincées là, à attendre la prochaine rotation. Alors on remonte inlassablement la file d’attente, demandant à chacun s’il va en Alaska et s’il a de la place pour nous.
Mais apparemment, peu de gens prennent cette route. Il y a toujours les locaux, qui ne vont pas en Alaska. « Pourquoi faire, le cours du dollar est bien trop désavantageux. » On commence d’ailleurs à connaître certaines voitures depuis la veille.
Quant aux touristes dans leur grand camping-car, il y a ceux qui ne vont que jusqu’au camping sur l’autre rive, il y a ceux qui n’ont pas de place, il y a ceux qui ont de la place mais « où est-ce que je vais mettre mon chien après ? » ou « c’est un camping-car de location, on n’a pas le droit de prendre d’auto-stoppeur » ou tout simplement « non merci » . Quand ils daignent baisser leur vitre. Parce que parfois ils nous regardent depuis la hauteur de leur véhicule et derrière la protection de leur vitre avec un regard mi-méprisant mi-effrayé.
La journée amène néanmoins son lot de rencontres intéressantes ou improbables.
Grâce à ma performance scénique de la veille, on me reconnaît même de temps en temps :
« Eh, mais c’est toi qui dansait sur scène hier ! Bravo ! ». Malheureusement, ceux-là, ils étaient déjà quatre et beaucoup de bagages et n’avaient pas de place pour nous… Même pas pour prendre un chien.
Un peu plus tard, on voit un de ces énormes RV arriver. Immatriculé dans le Texas, il est conduit par un homme seul, bien bronzé, qui porte un large chapeau de cow-boy. Comme les préjugés ont encore parfois la vie tenace, malheureusement, je me dis que ça sent à plein nez le mec qui va nous envoyer bouler. Mais j’y vais quand même, pour le fun.
L’homme ouvre sa vitre, et me reconnaît aussitôt : « Eh c’est toi qui était au cabaret hier ! » et de me tendre la main par la fenêtre : « High Five, man ! »
On discute un peu, surpris de cette réaction si amicale et on découvre qu’il voyage avec sa femme, une blonde platine qui conduit une petite jeep à côté. On n’aura pas l’occasion de connaître leurs vrais prénoms car ils ne vont que jusqu’au camping, mais Ken & Barbie leur vont bien.
Avant d’embarquer sur le traversier, Ken sort un petit sac plastique de son frigo :
« Ce sont des jerkys de saumon fumé. Je les ai faits moi-même. Je suis désolé, le plastique est déjà un peu ouvert, mais si ça vous intéresse, prenez-les ! » Quelle chouette attention, on est très touchés. Et en plus, ils étaient délicieux ses jerkys !
On recroise aussi Pascal, toujours aussi paumé. Lui ne nous reconnaît pas. En tout cas, il n’a pas l’air d’être parti pour faire du stop et d’aller en Alaska. C’est déjà ça.
Il y a aussi un vieux bien raciste qui au bout de 2 minutes de conversion nous dit qu’on ferait mieux de tuer les criminels noirs plutôt que de les arrêter. Celui-là on est soulagé qu’il n’ait pas de place pour nous prendre.
Et puis un autre vieux dur, qui se fait appeler « The King » dans son village. Il est plongeur chercheur d’or en rivière et n’arrête pas de crier sur son chien « Tête de b*te ! Rentre dans la voiture. Tu veux que je te cogne ? ».
Mais au bout du compte, après encore 9-10 heures d’attente, cette journée se solde aussi par un échec. Encore un gros coup au moral. Va-t-on pouvoir sortir un jour de cette ville ?
Troisième journée de stop, rive Ouest
On parvient tant bien que mal à rassembler des forces et à nous lever tôt pour un troisième jour de stop à Dawson City. Cette fois, on se poste à la sortie du camping après le traversier et on mise tout sur les véhicules qui en sortent. On pense à Ken & Barbie, par exemple… Peut-être qu’ils vont en Alaska, aujourd’hui… Et il est tellement grand, leur RV !
Mais avant que la première voiture ne sorte du camping, une caravane s’arrête à la sortie du traversier. Je fais la pire approche du monde, en mode rôdeur autour du véhicule, pour voir ce qu’il en est. Sandrine est dépitée. Finalement, je trouve le chauffeur derrière le véhicule. Il hésite, demande à sa femme et puis, bingo, il accepte.
Wouhou ! On est tellement contents, tellement soulagés de ne pas avoir à passer une troisième longue journée dans la poussière. Cette fois c’est la bonne, grâce à Bill et Evelyn, du Colorado, on va enfin quitter Dawson City ! Après 2 jours et 1 heure de stop.
Top of the World Highway
Encore une route incroyable à travers les montagnes. Bill et Evelyn s’arrêtent régulièrement pour prendre des photos et profiter des différents points de vue, rendant le trajet avec ce couple charmant encore plus agréable. A un de ces arrêts, le RV de Ken & Barbie nous double. Ils semblent ravis qu’on ait réussi à trouver quelqu’un pour nous emmener.
Puis on s’approche de la frontière américaine. On a toujours une petite appréhension, car on ne sait pas vraiment si le couple va nous garder dans la voiture pour passer la frontière, ou nous déposer avant. Ce qui signifierait faire du stop à nouveau de l’autre côté. Jusqu’à ce qu’Evelyn nous dise « Allez, on va passer la frontière avec deux êtres humains dans notre voiture ».
Ici c’est la frontière terrestre la plus au nord du pays (oui, ils aiment bien les superlatifs aux USA). En été, ils ont en moyenne 4 ou 5 véhicules par jour… On comprend mieux pourquoi on a mis trois jours à en trouver un !
Chicken
Côté Alaska, la route nous fait passer par la curieuse « ville » de Chicken. Un petit hameau en fait, de 17 habitants, mais qui s’est taillé une certaine réputation. Là-bas, tout tourne autour des gallinacées. La raison : les pionniers qui ont fondé ce village voulaient lui donner le nom d’un oiseau endémique de la région, le Ptarmigan. Mais, ne sachant comment l’épeler, ils ont finalement décidé de l’appeler Chicken. C’est un peu la même chose après tout.
Tok
Après une pause crevaison, notre route avec Bill et Evelyn s’achève à Tok, la première vraie ville, à l’autre bout de la Top of the World Highway.
On tente d’enchaîner jusque Fairbanks, pourtant encore assez loin, et on recroise Ken & Barbie :
» On va passer la nuit à la station-service à la sortie de la ville. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas, vous savez où on est ! »
Décidément, ce couple est une perle.
« Voiture rouge, rien ne bouge »
Le lendemain matin, on se poste non loin de la fameuse station essence. Le RV de Ken & Barbie est bien là, on n’a plus qu’à attendre qu’ils prennent la route pour – peut-être – enfin faire plus ample connaissance. Et surtout pour contrecarrer la stat, jusqu’alors toujours vraie, qui dit que les gros RV ne s’arrêtent jamais pour prendre des autostoppeurs.
Mais une petite voiture rouge chamboule nos plans. Et celle-là, on ne l’a pas vue venir. Il faut dire que d’habitude, où que l’on ait fait de l’autostop, les voitures rouges ne s’arrêtaient jamais. Jamais. « Voiture rouge, rien ne bouge » que l’on disait de dépit. Et il aura fallu attendre notre 122ème lift en presque deux ans pour enfin trouver une exception à cette règle.
Au volant : Alexandra, qui voyage avec son amie Coline. Elle sont françaises.
North Pole
On fait de nombreux arrêts « touristiques » au cours de ce long trajet. Il faut dire que les panoramas se succèdent et sont tous aussi jolis les uns que les autres. Mais peu avant Fairbanks, un village retient plus particulièrement notre attention : North Pole. Pour les enfants américains, c’est là que vit le Père Noël. On a effectivement trouvé sa maison, dans une rue avec des lampadaires en formes de cannes en sucre, juste à côté de son élevage de rennes et de son traîneau. On est donc rentré, et il était là. Immanquable avec sa longue barbe blanche et son rire reconnaissable entre tous. Et même en ce début d’été, il semblait bien occupé entre enfants émerveillés et adultes souhaitant envoyer un message ou une vidéo du Père Noël à leurs petits.
Denali, notre premier National Park
Entraînées dans leur élan, Alexandra et Coline poussent la route, et nous avec, jusque Denali, à 200 kilomètres de Fairbanks. Et à plus de 550 kilomètres de Tok. Merci les filles pour ce sacré long lift !
Et tant pis pour Fairbanks, qu’on aura juste traversée en route. Ce n’est qu’une ville après tout, et mieux vaut profiter un peu plus longuement de Denali et son Parc National, une merveille de l’Alaska autrement plus intéressante.
Denali, c’est le nom amérindien du point culminant d’Amérique du Nord, le mont McKinley et ses 6190 mètres d’altitude. Et depuis peu, le président Obama a décrété qu’on ne devrait plus qu’utiliser son nom indigène, Denali.
La nature incroyable qui entoure le mont Denali est préservée et protégée par le Service des Parcs Nationaux. Une belle découverte des USA sur laquelle on reviendra une autre fois.
Car non seulement l’endroit est magnifique, mais en plus tout est fait pour en profiter de la meilleure des manières : on visite le Parc dans un petit bus avec les commentaires passionnés et pertinents du chauffeur-ranger, les centres d’interprétation regorgent d’informations et traitent de thématiques différentes, les rangers proposent des balades pour en découvrir davantage sur le Parc. Et il y a même un chenil où l’on entraîne des chiens de traîneau. Car ça reste le meilleur moyen de transport terrestre vers les terres reculées d’Alaska, en hiver.
Vraiment, on y a vu et appris plein de belles choses.
Anchorage
C’est en train qu’on a poursuivi notre traversée de l’Alaska vers Anchorage, tout au Sud. Un train un poil trop touristique, surtout réservé aux croisiéristes qui montent une journée ou deux à Denali en fait. Lors de cette pause en ville, la plus grande d’Alaska, on est hébergé en couchsurfing chez Margaret. Malheureusement, on est tombé au plus mauvais moment… celui où elle a dû faire euthanasier son chien Winston, très malade. En plein milieu de notre court séjour à Anchorage.
Déjà notre deuxième décès de chien en couchsurfing, après celui de Rudy au Nicaragua.
Kenai
Notre aventure en Alaska s’achève dans la péninsule du Kenai, au sud d’Anchorage. Encore en couchsurfing, chez Kevin et Annette. Un chaleureux couple de professeurs qui travaille dans un tout petit village des îles Aléoutiennes, mais qui vient passer l’été un peu plus près de la ville, dans leur résidence secondaire encore un peu en chantier.
Kayak dans le fjord de Seward
Kevin est un grand passionné de kayak de mer, et il a accepté de nous emmener partager sa passion dans le fjord de Seward, au sud de la péninsule.
Après quelques atermoiements sur des questions de sécurité, soulevés par la compagnie de location de kayaks, on finit par faire embarquer pour un tour guidé par un professionnel. Un choix de raison car avec son kayak personnel tout léger et tout fin, Kevin a fini dans l’eau glaciale du fjord – une eau où l’on ne survit que 15 minutes environ – et n’a su remonter sur son embarcation qu’avec l’aide de notre guide. Et dans l’affaire, il a même perdu ses lunettes.
Mais pour nous, cette expérience en kayak de mer a été vraiment magique, et on a été gâtés. Car en plus de quelques phoques, d’un marsouin de passage et des aigles au-dessus de nos têtes, on a surtout vu une baleine surgir à deux reprises à proximité de nous. Depuis notre frêle kayak au milieu de l’eau, ça fait assurément quelque chose !
Des orignaux dans le jardin
Chez Kevin et Annette, on a aussi pu profiter d’un animal qui manquait un peu à notre « tableau de chasse de l’Alaska », l’orignal. Et pas besoin d’aller bien loin, car c’est lui – ou plutôt elle – qui est venu à nous. Une mère et ses deux petits ont en effet pris leurs quartiers juste derrière leur jardin, passant 3 jours à manger des feuilles et dormir à l’ombre des arbres. Quel bel et imposant animal, vraiment.
Un vol au-dessus des montagnes
Pour repartir à Anchorage, Kevin nous suggère de prendre l’avion. A vrai dire, il n’y a pas vraiment d’autres solutions. La route est particulièrement longue, car elle doit contourner toute la baie avant de revenir sur Anchorage. De plus, il n’y a pas vraiment de transports en commun. Et on n’est pas très chaud à l’idée de le faire en stop, avec l’impératif de notre vol retour sur la côte Ouest le soir-même. Alors que l’avion, lui, ne met que 20 minutes pour relier Kenai à Anchorage.
Et puis, c’est un avion assez original : un petit coucou à hélices de 9 places. On y monte comme dans un simple bus, avec un bout de carton non nominatif qui fait office de carte d’embarquement, et sans aucun contrôle de sécurité. Qui l’eût cru, aux USA ?
Notre périple en Alaska et au Yukon se termine donc un peu comme il avait commencé plus de 3 semaines auparavant, à Prince Rupert. Par un animal incongru dans le jardin et un joli vol au-dessus de terres sauvages…
Mais surtout, on retiendra toute cette aventure qui nous a menés de surprises en surprises, de fjords en terres reculées, de fous rires en émerveillements. Grâce à notre mode de voyage et à tous ces gens incroyables qu’on a rencontrés, l’Alaska et le Yukon, pour nous, c’était complètement fou !
1 novembre 2017 à 19:59
wahoo quel périple et quels paysages!
bravo j’admire (les chouettes photos aussi), merci d’avoir partagé cette belle expérience
ça m’a tentée un moment lorsque j’étais à Prince Rupert, mais je me suis dit que ce serait pour la prochaine fois (et un peu hors saison pour éviter les bateaux croisière hlm….
m@