USA – Marchés urbains

PubliÉ le Catégories : Sur les marchés, USA.


San Francisco – Heart of the City Farmer’s Market

Tous les mercredis (7h à 17h30) et dimanches (7h à 17h), derrière le Civic Center

Restauration de rue, fruits et légumes du coin, fleurs, pains, fromage…

 

Le marché social.

Situé en plein cœur du CBD de San Francisco, une zone considérée comme un « désert alimentaire », fréquentée de jour par de nombreux travailleurs en « col blanc » mais habitée par une population plutôt défavorisée, ce marché a deux objectifs :

  • Supporter l’agriculture locale à petite échelle, en ne faisant intervenir que de petites exploitations familiales ou coopératives et en leur offrant une certaine visibilité au cœur de la grande ville
  • Redonner accès à des produits frais et de qualité à une population qui en a besoin, là où les options alimentaires se limitent essentiellement aux fast-food et à quelques petites supérettes.

 

Cette dernière mission passe aussi par l’éducation. Ainsi, on y a installé une tente où l’on fait la promotion d’une alimentation saine, locale et équilibrée. Des brochures expliquent les produits de saison et des démonstrations de cuisine sont données pour expliquer comment les utiliser. Par exemple, lors de notre visite du jour : que faire avec des gros pois ? Recettes simples et efficaces à la clé.

 

Et en dehors des gros pois, un large choix de fruits et légumes du moment : de délicieuses et très sucrées fraises de Sacramento, des oranges, des pamplemousses, des pommes, des cerises, des baies, des choux fleurs de toutes les couleurs, des brocolis, des céleris, des choux, des haricots, des carottes, des courgettes, des champignons, des aubergines, des tomates…

Et aussi un vendeur de fromages, qui présente des variations autour du cheddar et du jack cheese. Plutôt bons par rapport aux habituels fromages américains !

 

Et vers l’heure du déjeuner, rien de tel que quelques stands de nourriture à emporter pour attirer les travailleurs du CBD. Entre la cuisine salvadorienne, vietnamienne, indienne, mexicaine, pakistanaise, grecque, les tartes, les poulets… le choix est vaste, et difficile.

 

 

 

Los Angeles – Grand Central Market

Halle couverte

Food court, produits frais et de luxe

 

Le marché melting pot

Il y a 99 ans, c’était un marché classique, des halles couvertes comme on en trouve partout chez nous. Et puis vers la fin des années 1980, comme la ville de Los Angeles et le quartier avaient beaucoup changé entre temps, le marché central a dû lui aussi évoluer.

Sa mission est devenue celle de célébrer la diversité des cuisines et cultures de Los Angeles, celle de rassembler toutes les communautés de la mégalopole autour d’une même table. Le tout en faisant usage des produits frais et de qualité que la Californie a à offrir et en faisant appel au talent de ses chefs venus des quatre coins du monde.

 

Finalement, ce marché nous a un peu fait penser au Neighbourgoods Market de Cape Town, en Afrique du Sud.

C’est un immense food court (place de restauration ouverte) international en plein cœur de la ville (District Market de Los Angeles). Aujourd’hui, même si on y vend encore un peu de produits frais, de pain et quelques produits hauts de gamme (fromages, vins, épices, café), c’est surtout de la nourriture préparée qu’on y trouve : mexicaine, d’Amérique centrale, italienne, américaine moderne, japonaise, allemande, chinoise, asiatique, espagnole, d’Afrique du Nord, mais aussi des barbecues, des pâtes, des pizzas, de la viande, des produits de la mer, des glaces et des gâteaux…

 

201606 - USA - Ouest - 0367

 

 

Philadelphie – Italian Market

Quartier marchand au sud du centre-ville

Du mardi au samedi de 8h à 17h, le dimanche jusqu’à 14h

Etals de fruits et légumes, magasins de viande, de charcuterie, de fromage, épiceries italiennes et produits fins

 

Le marché historique

Plus qu’un marché, c’est ici tout un quartier qu’on a visité. Le plus vieux et le plus grand quartier italien des Etats-Unis. Celui dans lequel se sont installés les premiers immigrants dans la seconde moitié du XIXème siècle. Très vite, ils y ont amené leurs repères alimentaires pour s’y sentir comme à la maison. Et tous ces magasins et ces restaurants sont encore là aujourd’hui, pour la plupart centenaires et toujours gérés par les mêmes familles.

 

Alors on y a découvert plein de choses. Par exemple, notre première boucherie aux Etats-Unis. Eh oui, en trois mois, on n’en avait pas croisée une seule. Apparemment, dans ce pays, la viande ne s’achèterait qu’au supermarché. Mais aux dires du propriétaires, la majorité de la viande qu’il prépare – essentiellement du gibier – est destinée à l’export. Dommage.

 

Un peu plus haut, dans une boulangerie – chose en soi déjà surprenante – on a aussi goûté une des spécialités du quartier, la « tomato pie ». Simplement une pâte à pain type focaccia cuite au four et recouverte de sauce tomate et de basilic. Bon, ce n’est pas super intéressant, d’autant plus qu’on nous a probablement servi une part datant de la veille.

 

Par contre, dans une autre pâtisserie on est tombé sur une belle gourmandise : le cannolo, une spécialité sicilienne. Une pâte sucrée, enroulée sur elle-même en forme de tube et frite, et garnie d’une préparation légère à base de ricotta sucrée. Le tout saupoudré de sucre glace. Délicieux ! A noter que c’est cette même enseigne qui a été chargée de confectionner les pâtisseries pour la prochaine venue du Pape François à Philadelphie. Des pâtisseries d’inspiration italienne mais à base de dulce de leche.

Forcément !

 

Et puis il y a eu la fromagerie Di Bruno. Une fromagerie ! Dans la ville du cream cheese et au pays du fromage industriel en tranches. A peine arrivés qu’on nous propose d’essayer un de leurs fromages phares : le Comté Marcel Petite. Ah, on aurait pu y rester un long moment chez di Bruno, à goûter leurs fromages italiens, espagnols et français. Il y faisait frais comme dans une bonne crèmerie et ça sentait tellement bon le fromage, le vrai, comme chez nous…

Bon, par contre, tout cela coûte un bras. 25 USD la livre (américaine) de comté, soit 50 € le kilo, ça fait chère la meule. Et 4 USD le cannolo de la pâtisserie. Quand même.

 

Heureusement en face, sur les étals de fruits et légumes, c’est une dynamique de prix opposée. Peut-être était-ce la fin du marché ? En tout cas, à 3 USD le carton de mangues (5 ou 6 grosses mangues), 1 USD la grosse aubergine et autant le kilo de prunes, pour des produits de qualité largement correcte, c’est presque donné dans ce pays. Alors, en attendant le fromage, eh bien on va manger des fruits et des légumes !

 

 



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