Scotland, happy end !
PubliÉ le Catégories : Ecosse.
Après quelques jours à bourlinguer sur l’Île de Skye, on avait envie de pouvoir enfin passer deux nuits au même endroit. Pour cela, on a choisi d’aller à Inverness, à l’Est des Highlands, au bout du célèbre Loch Ness.
La météo n’étant une nouvelle fois pas au rendez-vous, nous ne nous arrêtons pas au lac. Nous en profitons tout de même le long du trajet en bus. Mais malheureusement, pas le temps de voir Nessie, le fameux monstre, pointer le bout de son nez.
A Inverness, il n’y a finalement pas plus d’hébergements disponibles que sur Skye. Encore la haute saison…
Sauf au Highlanders Hostel, une auberge de jeunesse idéalement située dans le centre ville, à un prix abordable. On aurait du flairer le vice caché. Et c’est le cas de le dire, l’odeur de moisissure et de transpiration dans la chambre 1, qui nous a été affectée, était intenable. Côté cuisine, c’est un choc après avoir connu celle de Flodigarry. Les poêles de la veille traînent encore sur des plaques pleines de graisse, du poisson dégèle en liberté dans des casseroles d’eau, du riz cuit attend dans les rice cookers, et tout un tas d’ustensiles sales jonchent les plans de travail. Côté toilettes, entre celles qui n’ont pas de lumière, celles qui n’ont pas de chasse d’eau et celles qui n’ont pas de papier, ce n’est pas beaucoup mieux. Bref, on n’a pas voulu changer encore une fois d’hébergement, donc on va quand même y passer nos deux nuits.
Et finalement, le gérant du soir, nous voyant pas décidés à rejoindre notre chambre, nous apprend que la chambre 1 est celle des garçons, dont certains vivent là sur le long terme et que nous n’aurions jamais dû être envoyés là. 14 lits dans une même pièce, pas vraiment aérée, des routards randonneurs pas vraiment lavés, on vous laisse imaginer l’odeur. Heureusement il nous propose une solution plus adaptée, surtout pour Sandrine : la chambre 5, celle des filles. Benoît n’est pas contre :-)
D’Inverness, nous retenons surtout la jolie balade le long de la rivière Ness. A peine quelques minutes de marche et on a l’impression d’être complètement sorti de la ville. Le cadre est bucolique, la rivière s’écoule paisiblement, des pêcheurs avec de l’eau jusqu’aux genoux taquinent le saumon au milieu des hérons.
Retour à Glasgow.
Deux objectifs : récupérer la tablette et faire une lessive.
Fail !
Ali, notre réparateur de tablette favori, a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c’est qu’ils ont trouvé la panne. La mauvaise, c’est qu’il nous en coûtera 55£ et qu’ils n’ont encore rien fait, 8 jours après. Sauf que demain, à dix heures, on doit partir à l’aéroport. On prend donc rendez-vous à 9h30 le lendemain.
Côté lessive, après enquête, il y aurait des laveries sur Great Western Road, le quartier universitaire, à quelques stations du centre-ville. Pour 6£ de métro, et après avoir ratissé tout le quartier, nous n’aurons trouvé qu’une laverie, en train de fermer. Du coup, nous nous essayons à la lessive à la main. Cela nous aura permis de tester la faible efficacité de notre lessive en feuille et d’utiliser pour la première fois notre corde à linge et notre bonde d’évier universelle. Deux bons investissements.
Le lendemain, 9h15, nous arrivons au magasin d’Ali et trouvons porte close. Son voisin nous informe qu’il ouvre à dix heures. Stress ! 9h31, Ali arrive tranquillement à sa boutique, la tablette à la main. Nous l’essayons, elle fonctionne. Soulagement !
Scotland, happy end !